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Le Grimpereau des Jardins

Grimpereau des jardins

Grimpereau des jardins

Grimpereau des jardins dans la mousse du tronc d’un mûrier platane, à la recherche d’insectes.

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Le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) est un petit oiseau discret assez commun et qui vit en solitaire (hors période de reproduction). Son plumage dorsal terne de couleur écorce et sa petite taille le font passer facilement inaperçu. Les deux sexes sont identiques. On le reconnait très facilement à Continue Reading..

Le Torcol fourmilier – Une observation dans le Vic-Bilh

Torcol fourmilier

09 novembre 2019 à 15h00 – Mon Torcol fourmilier, en cours de migration. Ce cliché, peu éloquent, sert uniquement à témoigner de son observation effective.

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Je viens de rencontrer mon premier Torcol fourmilier (Jynx torquilla), dans la région de Gerderest, un petit village du Vic-Bilh. Je ne connaissais même pas son existence. Je l’ai photographié par curiosité car je n’arrivais pas à identifier ce que c’était comme espèce. Il m’a fallu un bon moment pour le localiser et réussir une mise au point Continue Reading..

L’Aster des Pyrénées

Aster des Pyrénées

L’Aster des Pyrénées.

Aster des Pyrénées

Vue d’ensemble de l’inflorescence et de la compétition avec le milieu environnant, qui peut entraîner sa disparition.

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L’Aster des Pyrénées (Aster pyrenaeus) est une plante endémique des Pyrénées et des Monts cantabriques (trois stations dans le Parc des Picos de Europa), très rare et protégée depuis 1982. En France, on ne la trouve (dans le dernier bilan officiel de 2012) que dans les Pyrénées Atlantiques (10 localités) et dans les Hautes-Pyrénées (3 localités). Les populations, dynamiques à l’ouest de la chaîne, sont menacées d’extinction vers Continue Reading..

Le Cerf élaphe dans les Pyrénées – Le moment du brame

Le moment du brame 01

L’ambiance du brame.

Le moment du brame 02

Le soleil va bientôt éclairer et réchauffer le versant de la montagne. Il est bientôt l’heure d’aller se reposer pour la journée!

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Dans la rédaction de mes articles sur le Cerf élaphe (Cervus elaphus), j’aborde en priorité ce qui est important pour moi de retenir afin de mieux comprendre et apprécier sa nature. Je l’illustre avec mes photos. Il ne fait pas (encore) partie de mon environnement immédiat et j’aime bien aller à sa rencontre en montagne, dans les Pyrénées. Continue Reading..

Le Cerf élaphe dans les Pyrénées – Son mode de vie

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Un cerf Douze cors avec les biches en haute montagne, pendant le brame.

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Sous cette belle lumière du soir de début septembre, la biche et son faon ont perçu un mouvement. Je m’immobilise et les observe : je suis rassuré, la harde des femelles est toujours là depuis le rut de l’an dernier.

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Après avoir abordé dans les précédents articles l’origine et la population du Cerf élaphe (Cervus elaphus) dans les Pyrénées suivi par le vocabulaire utile pour mieux le connaître, voici maintenant quelques informations sur son mode de vie. Je traiterai ensuite Continue Reading..

Le Cerf élaphe dans les Pyrénées – Le vocabulaire et les classes d’âge du cerf

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Un beau cerf à la ramure brune, au pied d’une falaise.

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Un jeune quatre cors. C’est en fait un six corps raté, de 2 ans révolus (appelé un 2ème tête).

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Après avoir parlé dans mon précédent article de l’origine et de la population du Cerf élaphe dans les Pyrénées, j’aborde ici le vocabulaire qu’il est, je pense, important de connaître. Je parlerai dans les publications suivantes des autres thèmes qui m’intéressent sur cet animal comme Continue Reading..

Le Cerf élaphe dans les Pyrénées – Son origine et la population

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Le Cerf élaphe dans les Pyrénées.

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Dans la force de l’âge. 

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Le Cerf élaphe (Cervus elaphus) est le plus grand mammifère sauvage que l’on puisse trouver en France, à l’exception de l’ours. Il était à l’origine une espèce de milieux ouverts devenue forestière avec l’augmentation de l’activité humaine. On le retrouve aujourd’hui dans les massifs boisés très étendus, d’autant plus s’ils sont peu fréquentés par l’homme. Le mâle ou cerf est un animal majestueux Continue Reading..

Le frai du vairon

Frai des vairons

2 juillet – Un groupe de vairons mâles sur une frayère avec, en haut du cliché, un individu très coloré.

Frai des vairons

2 juillet – Au centre, un vairon mâle, avec ses boutons de noces bien visibles sur la tête. Les clichés sont pris avec un téléobjectif, en surplomb d’un tout petit ruisseau.

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Le Vairon (Phoxinus phoxinus) est le premier poisson pêché par des générations de jeunes pêcheurs au coup. Il symbolise avec bonheur les vacances d’été à la campagne à la période de l’enfance et les bons moments passés au bord de l’eau. Continue Reading..

L’usage de la ficelle agricole en polypropylène

Un chevreuil "orné"  d'une ficelle en polypropylène

Dans le Béarn – Un chevreuil « orné »  d’une ficelle en polypropylène de couleur blanche.

Ficelle naturelle en sisal et ficelle en polypropylène

Ficelle naturelle en sisal et ficelle en polypropylène (couleur bleue, ou blanche).

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I- La ficelle naturelle en sisal

La ficelle naturelle en sisal a été la seule utilisée jusque dans les années 1970 par nos agriculteurs pour lier leurs bottes de foin.

La fibre de sisal est la plus longue et la plus résistante des fibres végétales. Elle est extraite des feuilles Continue Reading..

La bâche d’ensilage, « un envers du décor »

pollution ruisseau par bâche d'ensilage

Triste spectacle que ces bâches d’ensilage et ficelles en polypropylène emportées dans le lit de ce ruisseau où elles ont été « oubliées »!

La pollution d’un petit ruisseau du Vic-Bilh!

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ruisseau nettoyé après pollution

Enfin propre, et … naturel après quelques efforts!

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L’ensilage a permis l’industrialisation de l’agriculture et l’élevage dense, hors sol. Cette technique de conservation a connu un essor significatif dans notre pays dès la fin des années 60 associé à celui du machinisme agricole et au développement de la culture du maïs. La conservation de l’herbe par ensilage s’est développée avec l’intensification de la production fourragère, afin d’optimiser sa gestion annuelle.

Les films de bâche d’ensilage pour la couverture de tas de fourrage sont devenus Continue Reading..

Biès, femelle Gypaète barbu

Biès, femelle Gypaète barbu

Le retour à la liberté de Biès, femelle Gypaète barbu (28 août 2019).

Biès, femelle Gypaète barbu

Biès retrouve son élément (28 août 2019)! 

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I- L’histoire de Biès, femelle Gypaète barbu

Biès est une femelle Gypaète barbu âgée de 7 ans, marquée en Espagne pour le suivi de quelques oiseaux de son espèce. Au mois de mars 2018, elle est découverte mal-en-point par un habitant du village de Bedous en vallée d’Aspe, qui prévient le Parc National. Les gardes du Parc viennent la récupérer et la confient au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage des Pyrénées-Atlantiques, l’association Hegalaldia Continue Reading..

L’été chez les Chevreuils dans le Béarn

29 juillet 2019 – Combat sur la pelouse pendant le rut. Attention au bois dépourvu d’andouiller, c’est une arme « fatale » qui favorise la suprématie de son propriétaire! 

24 juillet 2019 – Les deux faons sur la pelouse, sans leur mère qui est en en chaleurs!

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Le chevreuil est l’un de mes animaux préférés pour sa finesse et son élégance. J’ai l’opportunité de côtoyer régulièrement toute une famille, grâce à la présence d’une pelouse que je laisse en friche. Les bêtes l’ont adoptée et viennent la visiter pour brouter de jeunes pousses d’acacia et autres, pour y faire la sieste et Continue Reading..

Le lac d’Arlet depuis Urdos (maison Lamourane)

le refuge d'Arlet dominé par le pic d'Aillary

A droite, le refuge d’Arlet dominé par le pic d’Aillary (2 215m).

Une simple visite du Patou

, à l’écart du troupeau dont il a la charge.

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I- Généralités sur le lac d’Arlet et le refuge d’Arlet

Le lac d’Arlet est situé en vallée d’Aspe. Il est dominé par le refuge d’Arlet du Parc National (1 986m), à la croisée de plusieurs randonnées ainsi que sur la Haute Route Pyrénéenne (H.R.P.), entre les étapes d’Ansabère et le col du Somport. Il y a plusieurs départs possibles pour y accéder pour une randonnée à la journée : Continue Reading..

Le Coucou gris – L’observation d’un juvénile

Coucou gris juvénile

Coucou gris juvénile

Coucou gris juvénile – Observation du 4 août 2019.

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Le Coucou gris (Cuculus canorus) est un migrateur strict, largement connu du grand public par son chant mais aussi méconnu par sa discrétion. Il est très commun et difficile à observer : c’est un oiseau solitaire (hors reproduction) et qui se montre très peu. Le chant du mâle permet parfois de le localiser et Continue Reading..

Le barrage des Gloriettes et le plateau de Coumély (Hautes-Pyrénées)

Panneau de présentation du barrage des Gloriettes

Panneau de présentation du barrage des Gloriettes au début de la balade.

Le lac des Gloriettes

Le lac des Gloriettes, depuis le barrage. Le niveau ce jour-là est très bas.

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La visite du plateau de Coumely et le tour du barrage des Gloriettes (Hautes-Pyrénées) constituent une balade facile pour faire connaissance avec la diversité de la flore des Pyrénées. Cette sortie peut être complétée par la découverte du cirque d’Estaubé, sujet traité dans une autre de mes publications et mise en ligne il y a deux semaines ICI (Le cirque d’Estaubé).

Aujourd’hui, la météo est incertaineContinue Reading..

La Réserve de biosphère de Castro Verde (Portugal) – Avril 2019

Outarde canepetière

Une Outarde canepetière (mâle).

Gangas Unibande

Une petite volée de Gangas Unibande.

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Située au sud du Portugal, dans l’arrière-pays de la région de Baixo Alentejo, la réserve de biosphère de Castro Verde couvre près de 57 000 ha. Elle comporte la steppe céréalière la plus importante du Portugal, l’un des paysages ruraux les plus menacés de la région méditerranéenne. La population y vit notamment de la production extensive de céréales et de l’élevage du bétail.

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I- L’intérêt de la Réserve de biosphère de Castro Verde

Elle présente un niveau d’endémisme élevé en ce qui concerne sa flore.

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Un aperçu sur la Réserve de Biosphère de Castro Verde.

Cette plaine, à qui l’été donne un ton blanchâtre, est habituellement désignée sous le nom de « Campo Branco » ou « Champ Blanc » . C’est une zone de protection spéciale de l’avifaune. On y compte près de 200 espèces, des oiseaux de steppe comme la grande outarde, et des espèces endémiques comme l’aigle impérial ibérique, l’un des oiseaux de proie les plus menacés au monde. On y trouve aussi d’autres espèces typiques comme l’œdicnème criard (également appelé le courlis de terre), le Ganga unibande.

Réserve de Biosphère de Castro Verde

La « Mascotte », à l’échelle … plus grande que nature. 

La Grande Outarde est le symbole de Castro Verde. Parmi les 1500 outardes existant au Portugal, 1350 vivent ici. J’y suis passé au moment de la parade nuptiale mais je n’ai pas eu l’occasion de voir le mâle en train de parader. Elles y sont observables de bien plus loin que, par exemple, à Villafafila en Espagne.

Quant au faucon crécerellette, il arrive en février et repart au début de l’été, après avoir fait ses nids au sommet d’édifices en ruines. L’outarde canepetière trouve dans ces grands champs de céréales l’habitat idéal pour toute l’année. Elle est plus facilement approchable que sa « grande cousine ».

A l’Office du Tourisme de Castro Verde, vous pouvez acheter un petit guide très intéressant à un prix modique, bien fait et bien illustré. Il comporte tous les renseignements nécessaires sur les associations, les organisations locales, les transports, les restaurants, etc. et surtout : six itinéraires pédestres entre 4 et 19 km pour découvrir le Campo Branco avec les noms/photos des espèces d’oiseaux observables sur chaque parcours. La référence de ce guide : « Walks in the Campo Branco », édité en portugais et en anglais par la LPN (Ligue de Protection de la Nature du Portugal).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

L’accès au Centre d’Éducation Environnementale de Vale Gonçalinho. 

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Le panneau de présentation du projet LIFE Estepárias (2009-2012), au Centre de Vale Gonçalinho.

Le Centre d’Éducation Environnementale de Vale Gonçalinho peut aussi vous fournir des informations pour profiter pleinement de votre séjour. La visite de ce Centre est intéressante et je la recommande; le personnel d’accueil est compétant. C’est le point de départ de l’un des itinéraires pédestres, le Parcours 6 « Vale Gonçalinho – Pereiras”, parcours sur lequel ont été faites les photos de l’article.

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Panneau pédagogique à l’entrée de l’itinéraire pédestre »Vale Gonçalinho – Pereiras”, dans la Réserve.

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II- La Grande Outarde (Otis tarda)

Grande outarde

Un mâle solitaire. Il reste un long moment à m’observer (de très loin), depuis une butte.

Grande Outarde

L’envol, toujours impressionnant.

Grande outarde

Les clôtures, un danger pour les outardes. Celui-ci a été minimisé par la mise en oeuvre du projet LIFE Estepárias (2009-2012).

Grande outarde

Passage devant les ruines d’une exploitation agricole, colonisée par une multitude de faucons crécerellettes ; j’ai eu l’impression qu’il en sortait de partout. On en voit deux posés sur l’arête du toit. 

Grande outarde

Un couple d’outardes barbues.

J’ai déjà présenté à deux reprises ce bel oiseau observé dans les steppes de Villafáfila (Espagne) avec un descriptif complet et beaucoup de photos d’illustration. Vous le retrouverez facilement dans mes archives. J’ai été particulièrement content de pouvoir les observer également au Portugal. Je n’ai vu que des mâles et très peu, mais cela n’a rien changé à mon plaisir.

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III- L’Outarde Canepetière (Tetrax tetrax)

Outarde canepetière

Un habitat rongé par la modernisation.

Outarde canepetière

Un couple d’outardes canepetière en vol.

Outarde canepetière

C’est un très bel oiseau méfiant et difficile à observer. J’espérais faire sa rencontre depuis un petit moment déjà. Elle est également présente à Villafáfila (Espagne) mais je ne l’y ai jamais vue.

Outarde canepetière

Outarde canepetière

Le mâle, en tenue nuptiale.

Outarde canepetière

Outarde canepetière

Le plumage de la femelle, très discret, fait penser à celui d’une poule faisane. 

Le dimorphisme sexuel est au maximum en période nuptiale, d’avril à juillet. A cette période, le plumage nuptial des mâles est arboré de remarquables motifs sur la tête et le cou (colliers noirs et blancs). Mais, après la mue post-nuptiale complète de juillet à octobre, mâles et femelles présentent un plumage quasi identique.

Outarde canepetière

Mâle chanteur dans sa prairie.

Son habitat de prédilection est la steppe semi-aride. Elle fréquente des terrains dégagés et ouverts : pâtures, cultures de céréales et d’autres herbacées. En hiver et pendant la migration, on la trouve dans les prairies et les grandes étendues plates. Son régime alimentaire se compose essentiellement d’insectes et de végétaux.

Outarde canepetière

Son vol est rapide avec de brefs planés. C’est une espèce de taille moyenne, avec une envergure jusqu’à 1m15.

Largement répandue autrefois, l’espèce a décliné à partir du 19è siècle et il ne reste plus que deux noyaux. L’aire de nidification occidentale couvre essentiellement l’Espagne et le Portugal, puis la France, l’Italie (essentiellement la Sardaigne) et le Maroc. La Russie, l’Ukraine, le Kazakhstan, le Kirghistan, l’extrême nord-ouest de la Chine et le nord de l’Iran sont habités par les populations orientales. Les deux populations ne sont pas ou plus connectées.

Outarde canepetière

Une Outarde canepetière mâle sur son territoire, en train de chanter.

Outarde canepetière

Outarde canepetière mâle, avec les plumes du cou « gonflées ».

Le comportement le plus spectaculaire est la parade nuptiale du mâle qui défend son territoire. L’espèce établit des leks, sorte de communauté de mâles hiérarchisée autour d’une arène centrale où les femelles viennent observer et choisir les reproducteurs les plus démonstratifs lors de « parades sautées ». Celles-ci se matérialisent par un comportement de chant souvent ponctué d’un saut avec battement d’ailes rapide, en exposant les couleurs blanc et noir du cou. Les poursuites entre mâles rivaux servent également à attirer les femelles. Le suivi des populations dans les publications se fait souvent par le comptage des mâles chanteurs.

Le site de nidification est situé en général à proximité des places de chant (de moins de 100 m jusqu’à 1km parfois). Le nid est une simple dépression creusée dans la terre et garnie de quelques herbes. La femelle pond en général dans la deuxième quinzaine de mai et les œufs (2 à 5) sont incubés en 20-22 jours. Le nombre d’œufs par couvée a diminué ces dernières années. La femelle assure seule la couvaison, le nourrissage et l’apprentissage des jeunes poussins (les outardeaux), nidifuges, qui ne voleront qu’à l’âge de 1 mois.

Après consultation de nombreuses sources, je n’ai pas pu trouver d’enquête précise récente sur la population d’outardes canepetières au Portugal. Les informations disponibles sont le plus souvent antérieures à 2010 et difficiles à exploiter (méthodes de comptage, période de comptage). Certaines données se contredisent ou varient largement selon les sources. Cependant, comme partout ailleurs y compris l’Espagne, l’Outarde canepetière y est en régression malgré la mise en place de mesures de protection, avec la raréfaction des insectes et le changement des pratiques agricoles. D’après BirdLife International (1), la population a fortement baissé en Espagne de 46% entre 1998 (100 000 à 200 000 individus dans les années 1990) et 2012 et de 47% au Portugal entre 2003-2006 (13 250 à 21 771 mâles reproducteurs) et 2016 (5 546 à 13 207 mâles reproducteurs). Comme on peut le constater, les données bien qu’imprécises indiquent une tendance évidente au déclin.

Quelques précisions sur sa présence en France : l’espèce est séparée en deux grandes populations. Le Centre-Ouest accueille la dernière population migratrice d’Outarde canepetière dans ses grandes plaines céréalières, notamment en Poitou-Charentes, atteignant à l’est les départements de l’Indre et du Loir-et-Cher et au sud, la Dordogne. Les mâles arrivent sur leurs sites de nidification de fin mars à début mai, surtout dans la première quinzaine d’avril. Présents par petits groupes, ils se dispersent rapidement pour prendre possession d’un territoire. Les femelles arrivent à partir de la mi-avril. Mâles et femelles sont fidèles à leur lieu de reproduction. A partir de juillet, les mâles se regroupent pour muer. Les femelles, accompagnées de leurs jeunes, les rejoignent progressivement à la fin de l’été. La taille des troupes augmente jusqu’à la mi-septembre (on parle alors de rassemblements post-nuptiaux) et elles restent visibles jusqu’aux départs en migration qui ont lieu pour l’essentiel avant le 15 octobre et pendant la nuit. Elles passent ensuite l’hiver en Espagne pour la grande majorité. Cette population du Centre-Ouest était en voie d’extinction; entre 1970 et 2000, ses effectifs ont diminué de 95 %. Un plan de sauvegarde a été mis en place en 1997 avant leur disparition complète qui était prévue pour 2010 (Life Nature Outarde 1997-2001 et 2004-2009). Certains agriculteurs volontaires ont été accompagnés financièrement pour  garder un habitat pour l’espèce en mettant des parcelles en jachère, souvent semées de luzerne.

Sur le pourtour méditerranéen, la population est sédentaire et elle est en lente progression. Elle ne se déplace qu’entre sites d’hivernage et de reproduction. Elle y bénéficie aussi de mesures de protection. Elle hiverne massivement dans la plaine de la Crau dans les Bouches-du-Rhône (populations provenant de Provence et du Gard), les Costières du Gard et dans la Basse Plaine du Vidourle (entre Gard et Hérault). On la trouve aussi dans les plaines de Pujaut et de Beaucaire (Gard). Les déplacements vers les sites d’hivernage s’effectuent surtout à la fin-septembre. Les habitats d’alimentation changent au cours de l’hiver au gré de la pousse des cultures. Adaptation oblige, l’outarde canepetière y affectionne aussi les plate-formes aéronautiques.

Outarde canepetière

En 1980, la population nationale était estimée à 7 200 mâles chanteurs. Elle est passée à 1 270 en 2000 puis elle est remontée à 1 550 en 2004. Cette augmentation par rapport à l’année 2000 était uniquement due à l’augmentation de la population sédentaire méditerranéenne, qui représentait 80% de la population nationale. Avec les différentes mesures de protection, le nombre de mâles chanteurs est passé à 1 776 en 2008 et 2758 en 2012 (dont 1 583 dans la région PACA, représentant 57% de la population nationale). J’espère bien faire un jour sa rencontre … en France.

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IV- Le Ganga unibande (Pterocles orientalis)

Je n’en avais encore jamais vu! De la taille d’une perdrix, cet oiseau grégaire fréquente les steppes sèches et les zones arides et semi-désertiques avec une végétation clairsemée. On le retrouve principalement sur les terrains plats de plaines, de sables d’argiles ou encore les sols graveleux, parfois recouverts de pierres. On peut parfois le retrouver sur les sols artificiels comme les terrains d’aviation. Il évite les zones totalement dépourvues de végétation. Son habitat est assez répandu, notamment en Espagne et au Portugal. En France, il est absent. Une espèce voisine, le Ganga cata (Pterocles alchata) est présente dans la plaine de la Crau (steppe semi-aride située aux portes d’Arles et delta fossile de la Durance). En dehors de la période de reproduction, il forme des troupes nombreuses qui survolent les terres dans un vol très rapide.

Gangas Unibande

Gangas Unibande – Deux mâles. 

Gangas Unibande

Gangas Unibande – Trois mâles puis une femelle. 

Gangas Unibande

Gangas unibande : Mâle – Femelle-Mâle-Femelle.

Gangas Unibande

Gangas unibande : une femelle puis un mâle.

 La tête, le cou et la poitrine du mâle sont gris, tirant vers l’ocre. Ses parties inférieures sont noires et les supérieures brun doré avec des marques plus foncées. Le bas de la poitrine porte une fine ligne noire, et la gorge une tache châtaine.

La femelle a les parties supérieures plus brunes et plus finement marquées, et cette coloration générale s’étend à la tête et la poitrine. Ses parties inférieures et la bande pectorale sont comme chez le mâle.

Il se nourrit principalement de petites graines. Dans les derniers jours de l’hiver, les troupes se désagrègent et les couples vont occuper leurs territoires traditionnels, généralement identiques à ceux des années précédentes. Avant la nidification, les mâles poursuivent les femelles en tournoyant dans les airs jusqu’à ce qu’elles se posent. Lorsqu’ils sont à terre, le mâle entame alors une parade nuptiale, tournant autour de sa partenaire, hérissant son plumage et fléchissant les pattes.

Le mâle participe à la couvaison en assurant l’incubation pendant la nuit, d’une heure avant le coucher du soleil jusqu’à quatre heures après l’aube. Les poussins sont nidifuges et capables de se nourrir assez rapidement. Toutefois, ils dépendent de leurs parents pour la boisson. Le mâle est chargé de la collecte de l’eau qu’il emmagasine dans les plumes de son poitrail. Quand il revient au nid, les jeunes prélèvent la boisson nécessaire en aspirant l’eau contenu dans son plumage.

Gangas Unibande

Ganga unibande – Un mâle solitaire.

D’après BirdLife International 2015 (2), la population européenne est estimée dans la fourchette de 10 400 à 19 100 couples, ce qui équivaut à 20 800 – 38 200 individus matures. L’Europe représente environ 15% de l’aire de répartition mondiale. Toujours en Europe, on estime que la taille de la population va diminuer au rythme actuel de 50 à 79% en 17 ans (trois générations).

Cette espèce se reproduit dans la péninsule ibérique et le nord-ouest de l’Afrique (y compris les îles Canaries), et de la Turquie jusqu’au sud-ouest de l’Asie centrale jusqu’au sud de la Chine, et jusqu’au sud de l’Iran et du Pakistan. En Europe, la principale menace pour cette espèce est l’intensification de l’agriculture.

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V- Le Faucon crécerellette (Falco naumanni)

Le Faucon crécerellette

Le Faucon crécerellette

Le Faucon crécerellette

Faucon crécerellette femelle (je n’ai pu approcher de mâle dans les mêmes conditions).

On peut facilement le confondre avec le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), beaucoup plus commun :

_ Le crécerellette, très rare chez nous, est plus svelte,

_ Le plumage du mâle du crécerellette se distingue par la présence d’une bande bleutée sur l’aile et l’absence de taches noires sur son manteau roux. Ses rectrices grises sont terminées par une barre noire. Cette barre noire se retrouve également chez sa femelle,

_ La femelle crécerellette a un plumage entièrement brun tacheté et barré. La distinction avec la femelle crécerelle, très semblable, n’est pas toujours simple. Le critère imparable pour les différencier est la couleur des ongles des serres : claires pour le crécerellette, noires pour le crécerelle.

En France, on ne le trouve que dans le Sud, dans les Bouches-du-Rhône et dans l’Hérault, c’est la limite de sa répartition au nord de l’Europe. Il y est présent du mois de mars jusqu’au début du mois d’octobre. Il passe le reste de l’année en Afrique de l’Ouest. C’est le plus petit de nos rapaces diurnes. Dans les années 1970, sa population européenne a diminué de 90 %, du fait de la dégradation de ses habitats (pesticides, intensification des pratiques agricoles…). Protégé, il a bénéficié chez nous d’un plan national de restauration (2002-2006) et d’un plan national d’action (2011-2015).

Suite à ces actions de conservation, la population française est remontée à plus de 422 couples en 2018 (3). Cette population reste localisée en trois noyaux de population : la plaine de la Crau (161 couples), l’ouest de l’Hérault (220 couples) et l’est de l’Aude (41 couples).

D’après BirdLife International 2015 (4), la population européenne est estimée à 30 500-38 000 couples, soit 61 000 à 76 100 individus matures, dont près de la moitié en Espagne. L’espèce se reproduit en Espagne, Portugal, France, Italie, Grèce, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, … Les oiseaux hivernent dans le sud de l’Espagne, dans le sud de la Turquie, à Malte et dans l’Afrique de l’ouest et du Sud.

Le Faucon crécerellette

Un couple de faucons crécerellettes. La compétition inter-spécifique, par exemple avec le Choucas des tours pour l’occupation des cavités de nidification, est une des causes de sa raréfaction.

La population semble être stable ou en légère augmentation dans de nombreuses parties de son aire de répartition, y compris en Europe (BirdLife International 2015). Cette tendance est considérée comme stable au cours des trois dernières générations (estimée à 17 ans).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Une des deux tours de nidification construite pour la recolonisation du faucon crécerellette (80 nids) dans le cadre du projet LIFE Estepárias 2009-2012. La cabane à gauche sert d’observatoire et d’affût pour photographier crécerellettes et rolliers d’Europe, louée à la demi-journée au Centre d’interprétation.

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VI- Quelques autres espèces d’oiseaux de la Réserve de Biosphère de Castro Verde

On peut y trouver d’autres espèces d’oiseaux comme le Busard cendré (Circus pygargus), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), la Chevêche d’Athéna (Athene noctua), la Huppe fasciée (Upupa epops), l’Oedicnème criard (Burhinus œdicnemus), la Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator), le Rollier d’Europe (Coracias garrulus), le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), différentes espèces d’alouettes, etc.

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Une pie-grièche à tête rousse (mâle).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Le Bruant proyer (Emberiza calandra)

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Le Busard cendré (Circus pygargus).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

La Buse variable (Buteo buteo)

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Le Guêpier d’Europe (Merops apiaster), incontournable.

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VII- Le projet LIFE Estepárias (2009-2012)

Trois espèces prioritaires d’oiseaux de steppe énumérées à l’annexe I de la directive « Oiseaux » (directive n°79-409 de la Communauté Européenne) sont extrêmement vulnérables aux changements de pratiques agricoles qui entraînent la perte et la fragmentation de l’habitat, principaux facteurs de leur statut extrêmement défavorable en Europe : ces espèces emblématiques sont la grande outarde (Otis tarda), l’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) et le faucon crécerellette (Falco naumanni).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

La Réserve de Biosphère de Castro Verde et le Centre d’Éducation Environnementale de Vale Gonçalinho (tout à gauche). 

Au Portugal, en raison de la disparition avancée des systèmes d’exploitation extensive, ces espèces sont maintenant presque entièrement confinées à la région de l’Alentejo. Plus de 80% des populations de grandes outardes et 70% des populations de faucons crécerellettes sont concentrées dans un seul site, la Zone de Protection Spéciale (Z.P.S.) de Castro Verde (site Natura 2000). Plusieurs menaces ont été identifiées dans ces zones : la perte d’habitat, la fragmentation de l’habitat, la perte de sites de nidification, les lignes électriques, la prédation et la perturbation.

Afin de tenter d’enrayer ce déclin et peut-être d’inverser cette tendance, un projet européen LIFE (L’Instrument Financier Européen) « Estepárias » référencé LIFE07 NAT / P / 000654 s’est déroulé entre 2009 et 2012 (l’objectif de ces projets LIFE est l’application, la mise à jour et le développement de projets orientés nature au moyen de politiques environnementales et de projets de hautes valeurs ajoutées). Il était consacré à la conservation de la Grande Outarde, de l’Outarde canepetière et du Faucon crécerellette dans quatre Zones de Protection Spéciale du sud de l’Alentejo (« Baixo Alentejo »): Castro Verde, Piçarras, Vale do Guadiana et Mourão/Moura/Barrancos.  

Le projet LIFE « Estepárias » a eu pour résultat : de protéger les zones importantes de parade nuptiale de la grande Outarde par l’achat de nouvelles terres (fond européen, fonds privés de la LPO et dons), de minimiser l’impact avec les lignes électriques (signalisations anti-collision), enlever des clôtures ou minimiser leur impact (grillages fins, signalisation anti-collision), installer des passages dans les clôtures, augmenter la disponibilité de l’eau (abreuvoirs, mini-barrages) et de la nourriture dans les périodes de grande sécheresse, construction de deux tours de nidification pour la recolonisation du faucon crécerellette, récupérer et soigner les sujets blessés, sensibiliser la population et les écoles par l’information et la communication, promouvoir la participation des agriculteurs, propriétaires et gestionnaires cynégétiques, … .

En mars 2018, l’équipe de suivi externe de LIFE a effectué une visite post projet, cinq ans et demi après l’achèvement du projet. Cela a permis de constater que les objectifs initiaux étaient atteints et parfois même dépassés (5) – Voir le lien vers le compte-rendu complet en fin d’article (cliquer également sur l’onglet du site LIFE « Esteparias »: en savoir plus).

Ces travaux ont largement contribué à la création de la Réserve de biosphère de Castro Verde, qui a été approuvée en 2016.  Le projet LIFE a donc joué un rôle clé dans la mise en place de tendances stables ou à la hausse pour les populations des espèces ciblées dans les sites Natura 2000 sélectionnés, notamment celui de Castro Verde.

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Le Busard cendré (Circus pygargus).

Réserve de Biosphère de Castro Verde

Rollier d’Europe (Coracias garrulus).

Parmi les effets secondaires bénéfiques du projet, on peut citer les impacts positifs sur d’autres espèces menacées, telles que le Busard cendré (Circus pygargus) et le Rollier d’Europe (Coracias garrulus); ces derniers bénéficiant des travaux visant à augmenter les sites de nidification de faucons crécerellettes.

Cependant, les données de 2016 concernant les outardes canepetières au niveau national ont montré une forte baisse de 47% (plus marquée en dehors des zones Natura 2000) et les données de 2017-2018 concernant la grande outarde à Castro Verde indiquaient également un déclin de la population. Le rapport de visite a exprimé sa préoccupation pour la gestion agricole qui modifie l’habitat des oiseaux et contrecarre l’impact positif du projet;  en particulier, le programme agro-environnemental a été jugé peu adapté aux conditions locales et sous-utilisé.

Toutes les solutions développées par le projet ont été intégrées dans des manuels de bonnes pratiques à l’usage des entités impliquées dans la gestion agro-environnementale, afin de faciliter le transfert de connaissances vers d’autres sites du réseau Natura 2000 en Europe.

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VIII- Bibliographie

Article rédigé à partir de mes photos personnelles, des observations de terrain et de sources bibliographiques, en particulier :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/outarde.canepetiere.html

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/PNA_Outarde-canepetiere_2011-2015.pdf

(1) http://datazone.birdlife.org/species/factsheet/little-bustard-tetrax-tetrax/text

(2) http://datazone.birdlife.org/species/factsheet/black-bellied-sandgrouse-pterocles-orientalis/text

(3) : https://oreme.org/observation/ecopop/faucon-crecerellette/

(4) http://datazone.birdlife.org/species/factsheet/lesser-kestrel-falco-naumanni/text

(5) http://ec.europa.eu/environment/life/project/Projects/index.cfm?fuseaction=search.dspPage&n_proj_id=3356#RM

Le Caméléon commun – Nouveau séjour au Portugal (Avril 2019)

Caméléon commun

Le Caméléon commun.

Caméléon commun

Ma nouvelle observation d’avril 2019.

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J’avais observé mon premier Caméléon commun (Chamaeleo chamaeleon) en liberté en mai 2017, lors d’un séjour dans la région de l’Algarve au Portugal, dont j’avais gardé un très bon souvenir. J’y suis revenu ce mois d’avril.

Avec l’expérience acquise, je pensais que l’observation de ce reptile serait plus facile : ce ne fut pas le cas. Toujours pas évident d’y tomber dessus! Je suis allé dans des endroits Continue Reading..

La Grande Outarde – Mon retour dans les steppes de Villafáfila (avril 2019)

Grande outarde Villafafila

La Grande Outarde.

Grande outarde Villafafila

En arrière-plan, la chaîne encore enneigée des monts Cantabriques, connus en particulier pour « Los Picos de Europa ».

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Je suis retourné pour la troisième fois dans les steppes de Villafafila en Espagne pour revoir la Grande Outarde. Je l’avais découverte pour la première fois lors d’un séjour ornithologique dans cette région de Castille-et-Léon, située au-dessus de Zamora.

C’était le 30 avril 2017. Chez cette espèce, le mâle de belle corpulence (le plus lourd oiseau volant d’Europe) est particulièrement photogénique Continue Reading..

En vallée d’Aspe – Panoramas depuis le pic de Labigouer

Deux éterlous au col de Souperret

En montant au col de Souperret : Deux éterlous curieux sur la ligne de crête (isards mâles dans leur deuxième année).

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La montée au pic de Labigouer (2 175 m) effectuée à la mi-juin démarre au parking d’Aumet (1 152 m) sur le plateau de Lhers, au-dessus de Lescun.

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I- Le résumé de l’itinéraire menant au pic de Labigouer

On prend d’abord la direction de la cabane de Pourcibo par la piste (1 320 m), puis on poursuit jusqu’à la cabane det Caillau (1 456 m) Continue Reading..

La cabane de Castillou, par les crêtes de Lazerque

 cabane de Castillou, par les crêtes de Lazerque

A l’ouest et tout à gauche de la photo, le pic d’Escurets (1 440m) – Devant le brouillard qui remonte par le col, on aperçoit la tache blanche isolée de la cabane de Castillou (1 268m). Photo prise depuis la crête du Soum de Counée (1 361m).

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 cabane de Castillou, par les crêtes de Lazerque

Les villages de Bielle et de Bilhères, en montant par les crêtes de Lazerque. A gauche, le pic de Ger (2 613m) – A droite, les Cinq Monts avec le pic de Gerbe (1 901m).

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La sortie à la cabane de Castillou démarre au parking situé juste au-dessus de la chapelle de Houndas (altitude 830m), sur une piste carrossable. Elle est agréable par beau temps mais aussi quand le soleil n’est pas au rendez-vous, comme c’est le cas aujourd’hui. Après un petit détour intéressant aux cromlechs de Lou Couraus (qui peut être fait au retour), on continue ensuite sur le sentier dans la direction  indiquée « Pente du Bersaut » Continue Reading..