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Le Chevreuil dans le Béarn – Un Brocard en velours

Un brocard en velours

Mon tête-à-tête initial avec un brocard en velours.

Les bois du chevreuil mâle (brocard) tombent entre octobre et décembre, pour repousser immédiatement durant l’hiver sous une peau appelée « velours » qui les protège. Cette peau vascularisée apporte aux bois les nutriments nécessaires à leur croissance, qui dure trois mois environ. Chez les brocards les plus âgés, la croissance est terminée vers la fin février. Le velours n’est plus irrigué et se dessèche. L’animal s’en débarrasse en le frottant contre les troncs d’arbre, laissant apparaître des bois tout neufs ; on dit qu’il fraye. Continue Reading..

Quelques oiseaux du marais d’Orx, dans les Landes

Le marais d’Orx est un lieu très connu pour observer la faune aquatique. Au regard de son fort intérêt ornithologique, cette vaste propriété du Conservatoire du Littoral de près de 1000 ha (1989), est classée en Réserve Naturelle Nationale sur 774 ha en 1995 et intégrée au réseau européen Natura 2000 au titre des Directives Habitats et Oiseaux. Asséché sous Napoléon III à des fins agricoles, cet ancien polder ceinturé de canaux, constitue aujourd’hui une halte privilégiée pour les oiseaux migrateurs qui y trouvent repos et nourriture. Composé d’une mosaïque de milieux (plans d’eau, saulaies, roselières, prairies, jonçaies…), le Marais d’Orx accueille en particulier une grande diversité d’oiseaux d’eau, et est devenu un site d’importance communautaire pour l’hivernage des anatidés. On observe également un grand nombre d’espèces inféodées aux zones humides (amphibiens, reptiles, insectes, mammifères…).Le marais d’Orx est un ensemble de plans d’eau et de zones humides situé dans les communes de Labenne, Orx et Saint-André-de-Seignanx, au sud du département français des Landes, au nord de Bayonne et en retrait de l’océan Atlantique. Il est la propriété du Conservatoire du littoral depuis 1989 et est classé en réserve naturelle nationale depuis 1995. Sa gestion est assurée par le Syndicat mixte pour la gestion des milieux naturels des Landes depuis 2004.

Oiseaux marais d'Orx

Une fin d’après-midi au marais d’Orx.

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Le marais d’Orx est un ensemble de plans d’eau et de zones humides situé au sud du département des Landes, en retrait de l’océan Atlantique. C’est la dernière grande zone humide avant les Pyrénées, bien fréquentée Continue Reading..

Les grues de la lagune de Gallocanta (Aragon)

Grues lagune de Gallocanta

L’envol pour la traversée des Pyrénées au lever du soleil, avec étape intermédiaire à l’embalse de la Sotorena. 

Séjour ornithologique en Espagne – 11 février 2019

La lagune de Gallocanta

pour l’observation de la grue cendrée (Nom scientifique Grus grus)

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I- Présentation de la lagune de Gallocanta

Grues lagune de Gallocanta

Le village de Gallocanta (152 habitants) au bord de la lagune du même nom.

La lagune de Gallocanta est la plus grande lagune d’eau salée intérieure d’Europe. Elle est située à une altitude de 990 mètres, au cœur de la chaîne ibérique entre les provinces de Saragosse et de Teruel (communauté d’Aragon). C’est une zone humide d’importance internationale et une réserve naturelle Continue Reading..

Les grues de l’alberca de Alboré, sur l’embalse de la Sotonera (Aragon)

Le petit village de Montmesa (Aragon) et les grues cendrées

Le petit village de Montmesa (Aragon) et les grues cendrées se nourrissant dans les champs, avec la gelée matinale.

Séjour ornithologique en Espagne – 11 février 2019
L’alberca de Alboré, sur l’embalse de la Sotonera
pour l’observation de la grue cendrée (Nom scientifique Grus grus)

Alberca de Arboré

Les grues cendrées au petit matin au bord de l’Alberca de Arboré, photo prise depuis le Corral de Antonié.

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Les belles lumières d’Espagne me manquent depuis quelques jours. L’hiver est une période toujours difficile à passer ; journées courtes, peu de lumière, le froid, l’humidité, tout cela finit par me peser. Heureusement, il a enfin neigé sur les Pyrénées, l’occasion Continue Reading..

Quelques oiseaux du lac de Corbères (Béarn)

solitude du Héron cendré

La solitude du Héron cendré (Ardea cinerea).

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Le lac de Corbères est une retenue collinaire du Vic-Bilh, utilisée pour l’irrigation du maïs. D’une superficie de 22 hectares, ce lac abrite des espèces autochtones nicheuses (Colverts, Hérons cendrés, Grèbes huppés, Martins-pêcheurs, Gallinules poule-d’eau, Foulques macroule, Cormorans, etc.), des hivernantes (Sarcelles d’hiver, Bécassines, Vanneaux huppés, etc.). 

Hérons garde-bœufs

Une colonie importante de Hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis) fréquente les prairies à bétail aux abords du lac.

Il est une halte sur la route de la migration Continue Reading..

Une chevrette curieuse un soir de janvier dans le Béarn

Alors que je traverse un champ de maïs ramassé laissé en hivernage, j’aperçois une chevrette et un brocard en bordure de celui-ci. Ils sortent du bois pour aller au gagnage.

Chevreuil en velours

 Le mâle reste encore en retrait. Ils sont souvent plus craintifs que les femelles.

Chevrette curieuse

La chevrette est curieuse, elle s’est s’avancée. Continue Reading..

Le Chevreuil dans le Béarn

Brocard en velours

Un brocard en velours au gagnage dans une prairie (23 février).

Chevrette

Une Chevrette curieuse (30 janvier).

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Cette publication, bien illustrée par des photos personnelles, aborde pas mal de sujets sur le Chevreuil (Capreolus capreolus) et classés en paragraphes : les termes courants utilisés pour le définir, puis sa description, son mode de vie, des informations sur les faons, les différentes formes de bois des brocards, leurs classes d’âge, etc. Continue Reading..

Le Gypaète barbu dans les Pyrénées

Gypaète barbu

Le Gypaète barbu dans les Pyrénées

(Nom scientifique : Gypaetus barbatus)

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Le Gypaète barbu est le plus grand rapace d’Europe et aussi, le plus rare. Le rencontrer est, pour moi, un véritable cadeau venu du ciel. Il tient son nom des « mèches » de plumes noires qui encadrent son gros bec recourbé, en formant une barbiche. Elles sont fixées à la partie inférieure du bec. Continue Reading..

Le Courlis cendré (Numenius arquata) au lac de l’Ayguelongue

Courlis cendrés

Le Courlis cendré 

Son observation au lac de l’Ayguelongue (Béarn)

Lac de l'Ayguelongue

04 Février 2019 – L’amont du lac de l’Ayguelongue orienté nord-sud avec une vue sur l’Ossau enneigé.

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Le lac de l’Ayguelongue ou d’Ayguelongue est une retenue collinaire d’une soixantaine d’hectares créée en 1999 et situé dans le Béarn (Pyrénées Atlantiques), sur les communes de Momas et de Mazerolles. Il fait partie des retenues gérées par l’Institution Adour.

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I- Quelques informations sur le lac de l’Ayguelongue

Le niveau du lac du lac de l’Ayguelongue varie suivant les périodes de l’année. En ce moment, début février, son déversoir donne à plein régime. Les espèces participant à la migration de printemps ont très peu d’opportunités pour se poser, à part les abords ou sur les deux petits îlots qui sont colonisés par des espèces sédentaires comme les hérons garde-bœufs, les hérons cendrés, des cormorans etc. On n’observe essentiellement à cette période que des migrateurs se posant sur l’eau, colverts, sarcelles d’hiver … et un petit groupes d’oies qui sont là depuis au moins octobre dernier. Une liste assez complète des espèces remarquables de ce lac est en fin de publication.

Avec l’arrosage du maïs à partir de juin/juillet, le niveau va baisser, ce qui dégage de grandes vasières très favorables aux limicoles de passage qui entament leur migration vers le sud. Durant la période de juillet à octobre, de nombreuses espèces peuvent y être observées. Continue Reading..

L’Elanion blanc (Elanus caeruleus)

Elanion blanc

L’Elanion blanc adulte.

L’Elanion blanc

(Nom scientifique : Elanus caeruleus)

Elanion blanc

Un Elanion blanc juvénile.

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L’Elanion blanc est un petit rapace que je rencontre de plus en plus souvent dans le Béarn. Son arrivée en France est relativement récente et on le reconnaît aisément. Il est farouche et difficile à approcher. Continue Reading..

Le Hibou des marais (Asio flameus)

Hibou des marais

06 mars 2016 à 20:00 – Le Hibou des marais à Gayon, dans le Vic-Bilh (Béarn).

Le Hibou des marais 
Avec le témoignage de sa présence dans le Béarn

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Le Hibou des marais est un oiseau de taille moyenne. Partiellement diurne, c’est l’un des rapaces nocturnes le plus visible de jour, car il chasse surtout au crépuscule et tôt le matin. Il a beaucoup de succès auprès des photographes animaliers.

C’est un nomade qui se déplace en fonction de l’abondance de ses proies préférées, les campagnols.

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I- Mes rencontres du Hibou des marais dans le Béarn

A ce jour, j’ai eu la chance de rencontrer ce beau rapace à deux reprises dans le Béarn, près de chez moi.

Hibou des marais

La première fois, c’était en bordure du vignoble du château de Gayon (Madiran et Pacherenc), le 6 mars 2016 – 19:50.

On était pratiquement à la nuit et il m’a surpris. Je me demandais ce que c’était. Les conditions pour l’immortaliser étaient mauvaises, le soleil était déjà couché. Heureusement, après quelques allées et venues, il m’est venu droit dessus et il s’est posé sur un piquet de vigne près de moi.Continue Reading..

Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus)

Le Cincle plongeur

Le Cincle plongeur

(Nom scientifique : Cinclus cinclus)

Le Cincle plongeur

Le Cincle plongeur, sur la Neste (Hautes-Pyrénées).

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Lors d’une randonnée automnale dans la vallée d’Ossau et occupé à photographier un oiseau dans le lit d’un gave sur le plateau de Bious, une amie m’observait de loin. Plus tard, elle m’a demandé ce que j’avais vu et je lui ai alors parlé du Cincle plongeur. Finalement, elle m’a donné l’idée d’écrire un article sur cet oiseau fascinant et je l’en remercie.Continue Reading..

La Grande Outarde ou Outarde barbue (Villafafila – Castilla Y Léon)

La Grande Outarde ou Outarde barbue

La Grande Outarde ou Outarde barbue
( Avutarda Común – Great Bustard )
(Nom scientifique : Otis tarda)

La Grande Outarde ou Outarde barbue

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La Grande Outarde ou Outarde barbue est un oiseau tout simplement magnifique, que l’on peut observer facilement en Espagne dans les plaines de Villafáfila en Castille-et-Léon, au-dessus de Zamora. J’en ai entendu parler pour la première fois en avril 2017 pendant un séjour naturaliste en Estrémadure, lors d’une conversation entre deux ornithologues. L’un était italien et l’autre français ; c’était au cours d’un repas pris ensemble dans un restaurant accueillant à cette époque de l’année pas mal d’étrangers passionnés d’oiseaux de toutes sortes. Quand j’ai vu l’oiseau apparaître sur l’écran du reflex, j’ai été définitivement conquis !Continue Reading..

L’Echasse noire (Black Stilt)

Echasse noire ou Black Stilt

Echasse noire ou Black Stilt – Région de Twizel.

L’Echasse noire (Black Stilt)

(Nom scientifique : Himantopus novaezelandiae)

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L’Echasse noire (Himantopus novaezelandiae) est un oiseau endémique de la Nouvelle-Zélande. En langue Maori, on la connaît sous le joli nom de Kakï. J’en ai entendu parler pour la première fois lors d’une conversation avec le propriétaire du camping au Glentanner Park Center (district de Mackenzie), alors que je revenais d’une sortie à l’aube avec mon appareil photo au bord de la Tasman River. « Avez-vous vu les kakï » ?

Mount Cook

Lever du soleil sur le bassin de la Tasman river, dominé par le Mount Cook / Aoraki,

le point culminant de la Nouvelle-Zélande (3 564m).

C’est ainsi que j’ai appris l’existence de ce limicole le plus rare au monde et dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Je suis revenu le lendemain-matin à l’endroit où je n’avais pas su voir la perle noire, dans les méandres de l’embouchure de la Tasman River qui alimente le lac Pukaki. Ma première rencontre fut une juvénile qui resta longuement autour de moi, un plaisir photographique avec un bel oiseau d’une élégance remarquable! Continue Reading..

Le manchot Antipode (Yellow-eyed penguin)

le Manchot Antipode

16 décembre 2017-19:35 – Le retour de la pêche, Bushy Beach Scenic Reserve (Otago).

Un survivant, le Manchot Antipode (Yellow-eyed penguin)

(Nom scientifique : Megadyptes antipodes).

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Le manchot Antipode (Megadyptes antipodes) vit exclusivement en Nouvelle-Zélande du Sud. Très timide et peu sociable, il préfère vivre en solitaire ou en couple. Espèce endémique et menacée, il est l’un des manchots les plus rares au monde. Il est en danger d’extinction.

La terre lui fournit un habitat de nidification ainsi que des espaces de repos et de mue. La mer lui fournit la nourriture et elle est également essentielle à la dispersion et à son déplacement entre les habitats terrestres. Il se nourrit principalement de poissons.

L’espèce se reproduit le long des côtes est et sud-est, ainsi que sur l’île Stewart, les îles Auckland et les îles Campbell. ll existe quatre grandes régions de reproduction sur le continent : la péninsule de Banks, l’Otago du Nord, la péninsule d’Otago et les Catlins. Une réserve protégeant plus de 10% de la population continentale a été créée à Long Point dans les Catlins en novembre 2007 par le Département Of Conservation (DOC) et le Yellow-Eyed Penguin Trust. Continue Reading..

Le Grand Paon de nuit

Le Grand Paon de Nuit

Femelle à gauche, mâle à droite (reconnaissables aux antennes).

Le Grand Paon de nuit

(Nom scientifique : Saturnia pyri)

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Le Grand Paon de nuit est le plus grand papillon d’Europe, d’une envergure remarquable. J’ai fait sa découverte récemment dans mon jardin du Vic-Bilh dans les Pyrénées-Atlantiques, par hasard, en nettoyant un massif de plantes envahi par des feuilles mortes poussées par le vent cet hiver, à proximité du verger. En fait, ils étaient deux, un mâle et une femelle, très discrets et que l’on confondait avec les feuilles.

N’ayant jamais eu l’opportunité de rencontrer ce papillon auparavant, je n’avais aucune information Continue Reading..

Le Caméléon commun (Portugal)

Caméléon commun

Le Caméléon commun

(Nom scientifique : Chamaeleo chamaeleon)

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Le Caméléon commun est un reptile bien sympathique, très utile et totalement inoffensif mesurant au maximum une trentaine de centimètres de long. Quand il se sent agressé, il prend des positions d’attaque et d’intimidation, ouvrant sa bouche et soufflant pour reprendre ensuite son indolence naturelle. Il ne mordra que rarement ; lorsqu’il le fait, il relâche de suite la pression de ses mâchoires ce qui fait que les rares cas de morsures humaines sont inoffensifs et quasiment indolores.

Il est la seule espèce de caméléon vivant en Europe. On ne le trouve que dans le sud du Portugal (l’Algarve), le sud de l’Espagne (l’Andalousie), en Sicile, à Malte, en Crête et à Chypre. Continue Reading..