Panneau de présentation du barrage des Gloriettes au début de la balade.
Le lac des Gloriettes, depuis le barrage. Le niveau ce jour-là est très bas.
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La visite du plateau de Coumely et le tour du barrage des Gloriettes (Hautes-Pyrénées) constituent une balade facile pour faire connaissance avec la diversité de la flore des Pyrénées. Cette sortie peut être complétée par la découverte du cirque d’Estaubé, sujet traité dans une autre de mes publications et mise en ligne il y a deux semaines ICI (Le cirque d’Estaubé).
Aujourd’hui, la météo est incertaine et la balade sera écourtée. Cette publication permet cependant de se faire une bonne idée de la sortie.
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I- Le plateau de Coumély
Panneau indicateur de directions après la digue du barrage.
Après avoir traversé la digue du barrage, on peut faire le tour du lac (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre), aller vers la cabane d’Estaubé puis la cascade du Pla d’Ailhet, aller au refuge de Tuquerouye, aller à la Hourquette d’Alans (A/R) ou redescendre vers Gavarnie par le refuge des Espuguettes (détails dans ma précédente publication).
On peut aussi faire un crochet par le plateau de Coumély pour visiter ses belles granges (1h00 environ A/R sans les arrêts) : c’est l’option présentée ici en photos.
Après avoir pris un peu de hauteur dans la direction du plateau de Coumély, la vue sur le lac des Gloriettes avec en arrière-plan le cirque d’Estaubé.
La buvette « Les Gloriettes » (fermée hors saison touristique).
Le cadre, depuis la buvette « Les Gloriettes ».
Nigritelle noire ou orchis vanille (Gymnadenia rhellicani), orchidée endémique des Pyrénées.
Géranium des bois.
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Panneau pédagogique de l’ancienne vallée glaciaire de Héas, que l’on domine depuis le plateau de Coumély.
La vallée de Héas, photo annotée par mes soins.
Sur cette photo, on retrouve :
1- Le cirque glaciaire (lieu d’accumulation et de transformation de la neige en glace, source du glacier),
2- La vallée en auge (forme en U en travers de la vallée, fond plat et flancs raides presque verticaux),
3- L’épaulement glaciaire (indique au flanc de la vallée l’altitude maximale du glacier),
4- La moraine (accumulation de débris de roches liée à l’action abrasive du glacier transportée et repoussée devant lui et sur ses flancs),
5- Les roches moutonnées (roches polies par les pierres de moraine que le glacier emporte vers la vallée),
6- La vallée « suspendue » (vallée affluente dont le glacier bien moins « nourri » de neige n’a pu éroder son plancher jusqu’au niveau de la vallée principale).
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On continue ensuite à visiter le plateau avec ses belles granges rénovées.
Le plateau de Coumely et une partie de ses granges.
A l’arrière-plan, le cirque d’Estaubé.
Après une balade sur le plateau sous une pluie fine, la descente à travers l’estive jusqu’au barrage.
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II- Sur le sentier de découverte du lac de barrage des Gloriettes
Reprise du chemin qui longe le lac des Gloriettes à main gauche, pour continuer en direction du cirque d’Estaubé.
Le lac est très bas. Deux pêcheurs au bord de l’eau (pêche ouverte depuis le 25 mai). Tout à gauche, le déversoir de l’eau de l’Aguila.
Sur la rive opposée, la bouche du tunnel d’où se déverse l’eau de l’Aguila. Cette eau est captée quelques kilomètres à l’Est au pied du Soum des Salettes, puis elle est canalisée jusqu’au lac.
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Aperçu du barrage et de ses alimentations (conduite de l’eau de l’Aguila et gave d’Estaubé), en se retournant.
Le sentier continue en remontant le gave rive gauche (gave à main gauche).
Un parterre de fleurs diverses, dont quelques Gentianes printanières.
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Le gave d’Estaubé.
Dernier aperçu sur le lac et le barrage en se retournant.
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La passerelle du sentier de découverte sur le gave d’Estaubé, empruntée maintenant par ceux qui ne feront que le tour du lac (en sens inverse des aiguilles d’une montre).
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III- La cabane d’Estaubé et le Pla d’Ailhet
Je laisse provisoirement la passerelle à main gauche pour continuer vers le cirque d’Estaubé et sa cabane éponyme.
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Poursuite de la ballade en remontant vers le cirque.
Le balisage du Parc National!
Panneau de directions : à gauche, vers la cabane d’Estaubé et la cascade du Pla d’Ailhet (traversée du gave au pont d’Estaubé) – A droite, vers la Hourquette d’Alans, le Port Neuf de Pinède et les Espuguettes.
Le gave, depuis le pont d’Estaubé en direction de la cabane du même nom.
La cabane d’Estaubé, tout à gauche, inhabitée pour l’instant. Les troupeaux ont commencé à investir les estives du cirque.
Remontée vers le fond du cirque, côté rive droite du gave (gave à main droite). Une petite passerelle permet de changer de rive, quand les eaux sont hautes.
L’arrivée au Pla d’Ailhet. La cascade, située vers la gauche en remontant le plateau, est encore bien obstruée par le névé. Aujourd’hui, je ne pourrai toujours pas m’en approcher.
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Les sommets du cirque d’Estaubé sont, hélas, dans les nuages et le cirque se bouche par moments ; inutile d’aller plus loin aujourd’hui. Pour des vues rapprochées sous un beau ciel bleu avec les identifications, voir mon précédent article.
Sur le chemin du retour. Dans la vallée, la météo est au beau fixe.
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Traversée du petit pont d’Estaubé, pour repasser rive gauche du gave (gave à main droite).
Poursuite de la descente rive gauche, avant de passer plus bas sur la passerelle permettant de faire le tour du lac sur le sentier de découverte.
La passerelle à traverser pour finir le tour du lac sur le sentier de découverte (cliché pris à l’aller sans l’emprunter).
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IV- Reprise du sentier de découverte du lac de barrage des Gloriettes
C’est un jour de transhumance des vaches, elles arrivent jusqu’au parking du bas des Gloriettes en camions bétaillères! Elles remontent ensuite jusqu’au barrage et empruntent le sentier du tour du lac dans le sens des aiguilles d’une montre.
Elles traversent ensuite le gave à gué pour passer sur l’autre rive jusqu’au pont d’Estaubé, direction le Pla d’Ailhet.
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Le gros des troupeaux est passé, sauf une vache qui a choisi l’option de la liberté, en traversant le lac à la nage.
Silène acaule.
Myosotis des Pyrénées.
Le lac des Gloriettes et l’arrivée de l’eau de la conduite de l’Aguila.
La Renoncule des Pyrénées.
Avant de rejoindre le parking, la vue sur les cabanes du plateau de Coumély, plateau visité au départ de la balade.
La solitude de la vache qui, ivre de liberté, n’a pas voulu suivre le troupeau. Après s’être échappée, elle a traversé le lac à la nage ; maintenant, elle ne sait plus trop quoi faire sur la rive opposée, isolée du troupeau. Elle va être rapidement récupérée. La balade se termine sur cette vue.
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