Le lac du Montagnon (2 003 m) depuis le Montagnon d’Iseye (2 173 m). Panorama sur les sommets Ossalois du pic de Ger (2 613 m) au pic Gaziès (2 457 m, limite droite de la photo).
On pourrait l’appeler le « cœur de Voh » de nos Pyrénées. Le Cœur de Voh original, celui situé sur la côte ouest de la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie dans la mangrove, est devenu célèbre aux quatre coins du monde suite à un beau cliché pris en avion par un photographe très connu. Personnellement, je ne l’ai vu que depuis la terre ferme et j’ai été beaucoup moins impressionné. Il en est de même pour le lac du Montagnon : on l’appréciera mieux en poursuivant la montée jusqu’au Montagnon d’Iseye.
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I- Le village d’Aydius et le point de départ de la randonnée au lac du Montagnon
1-1_ La tufière (ou tuffière) d’Aydius
Je ne connaissais pas ce mot et il ne parait pas dans les définitions du Grand Larousse Universel ; il est pourtant officiellement utilisé. Les tufières sont rares dans les Pyrénées et celle-ci mérite que l’on s’y intéresse.
La tufière d’Aydius. La source pétrifiante, située au-dessus du ruisseau Le Gabarret, se jette dans ce dernier au bord de la route D137 à gauche en montant au village depuis Bedous.
La formation de ces cônes de concrétions est issue de l’encroûtement de mousses et d’herbes par de la calcite, à l’émergence de certaines sources ; on les appelle des tufs calcaires.
Une tufière (ou tuffière) est un lieu où se forme le tuf, une roche calcaire, poreuse, légère et très fragile. La tufière met des milliers d’années à se constituer ; certaines ont plus de 10 000 ans.
Les eaux d’infiltration se chargent en bicarbonate de calcium Ca(HCO3)2 en traversant des roches calcaires fissurées sur de grandes distances. Ce composé n’existe qu’à l’état dissous ; il est instable en solution dans l’eau. Quand l’eau ressort de la roche, elle rencontre des mousses qui assimilent par photosynthèse le dioxyde de carbone (CO2) du bicarbonate de calcium. L’équilibre chimique s’inverse alors ; le carbonate de calcium ou calcite (CaCO3) dissous précipite et forme le tuf, qui encroûte les mousses.
Ce dépôt de calcite combiné à la croissance des mousses amène la formation de barrages naturels qui créent des bassins successifs, d’où la disposition en gradins de la première photo.
Ces mousses aquatiques très spécialisées (Genres Palustriella et Eucladium) ont des nuances allant du vert tendre au marron en passant par le jaunâtre. Ce milieu est très fragile et sensible à toute action directe ou indirecte pouvant modifier le régime hydrologique de l’eau ou sa qualité physico-chimique. C’est un équilibre très délicat : le besoin continuel en eau est fondamental!
Autrefois exploitées en France comme lieux d’approvisionnement de matériau isolant, les tufières sont aujourd’hui des zones protégées. La tufière d’Aydius représente pour moi, comme la tourbière de Pédestarrès à Louvie-Juzon (vallée d’Ossau), une véritable bibliothèque à ciel ouvert. Par l’accumulation de dépôts de végétaux emprisonnés par la calcite, des milliers d’années de l’histoire du piémont pyrénéen sont conservés. Cette tufière est classifiée comme intérêt patrimonial « Très fort ».
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1-2_ Le village d’Aydius
Aydius est un petit village de 106 habitants (recensement 2020) en vallée d’Aspe, situé à 6km environ à l’écart de la RN 134 venant d’Oloron et qui franchit les Pyrénées vers l’Espagne au col du Somport. Proche du départ de la randonnée qui va suivre, il mérite en lui-même le détour. Un circuit d’interprétation des richesses patrimoniales du village permet de s’imprégner de l’ambiance si particulière des lieux. Depuis plusieurs années, il participe avec succès au concours des villes et villages fleuris, L’accueil à l’auberge des Isards est excellent.
Le village comprend quatre hameaux, les Salars à l’est, les Casaubons au sud, les Jaupins au nord-ouest et les Ichantes au Sud-Ouest.
L’entrée du village d’Aydius, avec l’auberge des Isards. Circulation interdite, sauf riverains et services.
Vers l’Est – Le Mailh Arrédoume (1 911 m, à la limite gauche) puis le pic de Lariou (1 903 m), le Lauriolle (1 858 m, caché dans les nuages), le Turon de la Goïta devant au centre avec les pentes couvertes en grande partie par la forêt descendant vers le hameau Les Salars, le Pic Lorry (1 889 m, à l’arrière-plan) et le Sommet de Tacha (1 408 m) dominant Les Labays. Identification d’après la partie gauche de la table d’orientation ci-dessous.
A gauche, les Labays dominé par le Sommet de Tacha, puis le col d’Arrioutort (1 698 m), le Pic Lasnères (2 000 m), le col de la Taillandère (1 836 m), le Montagnon d’Iseye (2 173 m), le Mardas (2 188 m, but final de ma randonnée), la Table de Ponce (2 154 m), le col de Cotcharas (1 934 m) et le Pic de Bergon ou pic d’Ilhec (2 148 m), d’après la partie gauche de la table d’orientation ci-dessous.
Le pic de Bergon ou pic d’Ilhec (au centre) et la crête de Lourtica (1 725 m), d’après la partie gauche de la table d’orientation ci-dessous.
La partie gauche de la table d’orientation, du Mailh Arrédoume (1 911 m, hors cadre de la photo) à la crête de Lourtica.
Vers l’Ouest – La crête de Lourtica à gauche avec en contrebas le hameau Les Ichantes, puis le Bergout (1 226 m), la Table des Trois Rois (2 426 m), le pic Oeilharisse (1 979 m) et le pic d’Anie (2 507 m), d’après la partie droite de la table d’orientation ci-dessous.
La partie droite de la table d’orientation, de la crête de Lourtica au pic d’Anie.
Houn d’Acot. « Sans les femmes, pas de bergers! La source d’Acot est une des trois sources historiques du village. C’est elle qui alimente ce lavoir. ….. . Le lavoir était un lieu central où l’on échangeait des informations sur le village. c’est ici que s’arrangeaient les mariages ou que se réglaient les tensions entre familles ».
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1-3_ Le point de départ de la randonnée au lac du Montagnon
Cette randonnée suscite un engouement grandissant et la municipalité d’Aydius s’est adaptée à ce boum de fréquentation. La réglementation de la circulation sur la piste dite des « Labays » a changé, par arrêté municipal du 3 mai 2021. Il vaut mieux le lire dans le détail en cliquant dessus, car il y est fait mention également de la vitesse maximum autorisée, de la réglementation pour les camping-cars et le bivouac.
On accède en voiture en prenant l’embranchement goudronné des Salars 400 m environ à gauche avant l’entrée dans le village, que l’on remonte sur 5 km environ avec maintenant un stationnement obligatoire au col de Lasserre (955 m). En mai 2021, la municipalité y a inauguré un nouveau parking d’une capacité de 80 places au bout d’un court tronçon de piste carrossable. On remonte maintenant à pied (20 mn) la piste de Beranguel, puis celle des Labays jusqu’à l’ancien parking du Bas de Barca (1 062 m), point de départ de la randonnée (3,3 km A/R supplémentaire).
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II- La randonnée au lac du Montagnon en photos
Sur le site de la commune d’Aydius ( https://www.aydius.com/ ), on trouve de nombreuses idées de randonnées (13 sentiers disponibles à ce jour dans l’onglet « Randos » du site) avec une fiche topo ainsi que le tracé aux formats GPX et KML, dont celui qui m’intéresse aujourd’hui, la montée au lac du Montagnon.
Le sentier montant depuis le col de la Taillandère au Pas de l’Escala par la droite est désormais INTERDIT depuis le 09 juillet 2020, à cause de la chute de rochers. Pour avoir testé les 2 itinéraires avant l’interdiction, celui qui est désormais interdit me semblait personnellement plus aisé, sans le passage dans les cailloux glissant et pentu vers la fin de la montée.
J’encourage à consulter la fiche du circuit mis à jour sur le site de la commune d’Aydius (https://www.aydius.com/lacs-montagnon-iseye). C’est l’itinéraire dénommé « Circuit n° 102 – Lac du Montagnon d’Iseye ». Le topo est également à jour sur le site Topopyrenees de Mariano et bien d’autres sites. Sur place, le sentier est balisé depuis le stationnement du Bas de Barca : 1 132 m de dénivelé positif pour 13 km A/R (avec plusieurs observations hors sentier) sur mon GPS ; 1 250 m de dénivelé positif pour 15 km A/R environ dorénavant et une bonne condition physique.
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La suite de la randonnée en photos, prises au 13 septembre :
A l’arrivée à l’ancien stationnement du Bas du Barca (1 062 m), quitter la piste des Labays pour prendre ce sentier parallèle herbeux en suivant le balisage.
Panneaux indicateurs avec 3 directions communes de randonnées : pic Lasnères, cabane d’Arrioutort par le col d’Arrioutort, lac du Montagnon.
Derrière les panneaux indicateurs, le panneau détaillé des randonnées.
La traversée de la hêtraie-sapinière du bois de Sartiat, avant le vallon du Barca.
A la sortie du bois, le chemin bien tracé continue sur le vallon du Barca.
Vue arrière vers la sortie de la hêtraie, avec le Sommet de Houndarète (1 695 m) au centre.
Vue arrière vers la lande de Barca, fleurie en été de bruyères et de rhododendrons fanés aujourd’hui. Au centre, le Sommet de Houndarète, puis le Mailh Massibé (1 973 m) et le pic Montagnon ou Montagnon de Bielle (1 973 m) à droite.
Les chevaux sont encore dans les estives.
L’approche (sur la gauche) de la cabane Cure-Det-Cam (altitude 1 585 m).
La cabane Cure-Det-Cam et son abreuvoir à eau en principe potable.
Les panneaux indicateurs à la cabane : pic Lasnères (2 000m), cabane d’Arrioutort (1 564 m) par le col d’Arrioutort (1 698 m), …
…, continuer sur le sentier en direction du lac du Montagnon par le col de la Taillandère, qui passe légèrement au-dessus des 2 bâtiments.
Le panorama en se retournant.
Le sentier continue à monter à flanc de vallon vers le col de la Taillandère. Devant sur la pente opposée, on aperçoit le raide pierrier qu’il faudra gravir, encadré par l’Escala (2 076 m) et l’Escala N-E (2 071 m, qui ne porte pas de nom quelle que soit la carte, mais ainsi dénommé sur le circuit N° 102). L’Escala est en vallée d’Ossau, à la limite avec la vallée d’Aspe où se situe le lac.
Panneau indicateur à l’arrivée au col de la Taillandère (1 836 m). En ancien français, le taillandier désignait l’artisan qui fait toutes sortes d’outils tranchants. Légèrement au-dessus du col, à une trentaine de mètres, un rocher affûtoir strié de balafres est probablement en lien avec la dénomination du col.
La montée (et descente) dans le pierrier par la droite au pied de l’Escala N-E est désormais interdite.
La montée dans le pierrier par la gauche.
Continuer sur le sentier bien tracé longeant la paroi, sans s’en écarter.
Sur cette photo, 2 randonneurs qui se sont écartés du sentier traversent le pierrier « à quatre pattes ». Cela ne devrait plus maintenant arriver, le sentier est bien tracé et plus accessible.
La sortie du pierrier, vers le pas de l’Escala (2 012 m).
La vue en se retournant depuis le pas de l’Escala – A gauche, l’Escala N-E et ses pierres instables, à droite le pic Lasnères et entre les deux, le Lauriolle (1 858 m) très caractéristique.
Les premiers laquets ; le lac n’est plus très loin. En face le pic d’Aule (2 392 m), puis l’Escarpu appelé plus familièrement le pic de Sesques (2 606 m).
La vue vers l’Ossau (2 884 m).
L’arrivée au lac du Montagnon (2 003 m), dont la forme bien connue n’est pas encore évidente.
Pour apprécier la forme en cœur du lac, il faut encore monter en le contournant par la gauche. On aperçoit sur le versant en face le sentier qui monte depuis la gauche, pour contourner un éperon rocheux et atteindre finalement un col sans nom entre le Mardas à gauche (2 188 m) et le Montagnon d’Iseye complètement à droite (2 173 m).
Pendant la montée au col sans nom, la chaîne des Pyrénées ossaloises se dévoile progressivement au second-plan, ainsi que la forme en cœur du lac. Sa couleur va progressivement changer du vert au bleu.
Au dernier plan, le Montaigu (2 229 m) et le pic du Midi de Bigorre (2 887 m), entre l’Escala N-E et l’Escala qui permettent eux aussi d’avoir aisément de superbes points de vue.
En toutes saisons, le lac accuse un niveau plus ou moins bas ; son contour nu, bien défini, renforce la vision d’un cœur. Aucun cours d’eau ne l’alimente. Aucune source souterraine n’est signalée. Les apports d’eau viennent probablement de son bassin versant abrupt formé par le massif du Montagnon d’Iseye. Le lac n’a pas non plus de trop-plein. Ce site a été géologiquement très perturbé.
La seule information que j’ai pu trouver est sur le Site alpespeleo.fr, sur le document « 2021 Bigot Recueil 2006-2010 T2 Vr.pdf, p68-69 : « l’eau de la source du ruisseau de Lasnères vers 1 800 m sur les flancs du pic de Lasnères semble venir des lacs situés vers 2 000 m d’altitude ».Un autre document sur le même site mentionne : « L’arrec de Lasnères prend naissance vers 1800 m sur les pentes du pic de Lasnères et du montagnon d’Iseye pour disparaître dans une perte impénétrable vers 1550 m près du refuge d’Arrioutort. Le ruisseau est probablement alimenté par les eaux des lacs situés vers 2000 m sur le montagnon d’Iseye ».
L’arrivée au col. Les fleurs ont fané ; il ne reste que quelques Chardons bleus des Pyrénées (Eryngium bourgatii), endémique et protégé. Mais ce n’est pas encore les magnifiques ambiances colorées de l’automne.
Ma vue préférée, depuis le sentier sur la ligne de crête en direction du Montagnon d’Iseye. De très nombreux sommets sont reconnaissables, que je vais essayer d’identifier sur les prochaines photos prises du sommet.
Au premier-plan, le sentier qui contourne et remonte l’éperon rocheux.
Tout à gauche, le Montagnon d’Iseye. A sa droite, le massif des Rochers des Cinq Monts. Au centre de la photo, le sommet dominant est le Moulle de Jaüt (2 050 m) ; à l’arrière-plan tout à droite dans la brume, le Montaigu, puis le pic du Midi de Bigorre.
L’approche finale du Montagnon d’Iseye : soit par le sentier le contournant par la gauche (facile, sans danger par temps sec), soit par la crête (aérien). On reconnaît à nouveau à gauche dans l’arrière-plan le Mailh Massibé et le Pic Montagnon.
Le cairn sommital du Montagnon d’Iseye.
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Les vues panoramiques depuis le Montagnon d’Iseye, dans le sens des aiguilles d’une montre, de l’Est vers le Sud, l’Ouest, le Nord et retour au point de départ :
La vue plongeante (170 m de vide) sur le lac du Montagnon et ses multiples laquets. Les crêtes et les sommets qui l’entourent forment un écrin qui le mettent en valeur.
Le panorama vers l’Est va ici du Sommet de Sésérite (1 588 m) au Balaïtous (3 144 m). On passe entre autres par le Moulle de Jaüt, le pic de l’Estibète et le Soum de Granquet, le Montaigu et le Bigorre, les Petit et Grand Gabizos, le pic de Ger, le pic d’Estibète, le pic des Tourettes, le massif du Vignemale (3 298 m) et le pic de Cambalès (2 965 m) à peine visibles avant le Balaïtous.
Le panorama vers le Sud-Est reprend à partir du pic du Midi de Bigorre (dernier arrière-plan), puis les Gabizos, …., et s’arrête, à droite de l’Ossau (2 874 m), sur le pic de Peyreget et le pic d’Aule (2 392 m).
Au centre, le Balaïtous et son épaule, avec à sa gauche en arrière-plan, le massif du Vignemale et juste devant sur sa droite le Palas (2 974 m) puis le Lurien (2 826 m) et le pic d’Arriel (2 822 m), qu’il faut plutôt deviner sur la photo.
Les vautours sont de sortie.
Tout à gauche, le Grand Gabizos (2 692 m), puis le pic de Ger (2 613 m) et le pic d’Amoulat (en forme d’obus) ; le pic de Soques et sa Dent, le pic de l’Ouradé, le pic de Peyrelue (2 441 m) et le pic Saoubiste, avant d’arriver à l’Ossau.
Tout à droite au premier-plan plein Sud, le pic Mardas, la prochaine étape ; au-dessus, le pic de Sesques qui surplombe le lac d’Isabe (1 925 m, autre belle randonnée), puis le pic d’Isabe (avant-dernier sommet).
Devant et invisible sur la photo, la montée directe au Montagnon par la crête aérienne.
A gauche vers le Sud, le sommet gris est le Pic Permayou (2 344 m), puis le Ronglet (qui dépasse à peine, derrière la crête menant à la Table de Ponce). Sur la droite, le pic de l’Embarrère (2 221 m, appelé aussi la Marère) et le pic de Bergon (2 148 m, ou pic d’Ilhec) vers l’ouest. A l’arrière-plan de ces sommets, la vue sur quelques sommets espagnols et aspois vers l’Ouest.
Sur la droite du Permayou à l’arrière-plan, le Visaurin (Espagne) dépasse à peine, puis on aperçoit le Castillo de Acher (Espagne) au-dessus du Ronglet et le Labigouer à sa droite, derrière la Table de Ponce. Entre la Marère et le Bergon, on aperçoit quelques sommets du cirque de Lescun avec une partie du Deck de Lhurs, les Aiguilles d’Ansabère, Les Billares, la Table des Trois Rois, le Pic des Trois Rois, le Pèneblanque, le pic d’Anie, le Countendé et le Soum Couy.
Tout à gauche, le panorama continue à partir du pied du Bergon. Peu visible sur ce cliché, le village d’Aydius sur le versant d’en face (soulane), vers le Nord-ouest (petite tache blanche vers le centre de la photo, entourée de bois).
A l’arrière-plan d’Aydius sur la droite, le Mail de la Cuette (1 822 m), le pic de l’Ourlène (1 813 m), le Mailh Massibé et le pic Montagnon vers le Nord.
Après le pic Montagnon, le Mailh Arrédoume, le pic de Lariou, le Lauriolle (donnant la direction de Pau) et le massif des Rochers des cinq Monts vers le Nord-est, culminant au pic de Gerbe (1901 m).
Puis on revient vers le lac, au-delà du Moulle de Jaüt. Les sommets connus sont donc si nombreux que je suis incapable de tous les reconnaître.
Sur le bord gauche de la photo, le départ du sentier plus facile qui contourne le sommet, emprunté pour redescendre au col sans nom et monter vers le pic de Mardas.
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Sur le sentier de crête pour rejoindre le col sans nom, le lac et ses laquets restent visibles.
En face, le pic Mardas, prochaine et dernière étape de cette randonnée. Le fil de crête descend ensuite vers la table de Ponce, hors cadre sur la gauche.
A l’approche du col sans nom. A gauche, le sentier montant du lac. En face, le pic Mardas.
Le cairn sommital du pic Mardas (2 188 m).
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Les vues panoramiques sur les sommets environnants sont pratiquement les mêmes que celles depuis le Montagnon d’Iseye. Dans le sens des aiguilles d’une montre, du Sud-est vers le Nord et retour au point de départ, on peut voir :
Vers le Sud-Est, toujours l’Ossau.
La vue plein Sud. En contrebas du pic de Permayou et du Ronglet, à la limite basse de l’estive encore verte, on peut apercevoir à l’œil nu la cabane Laiterine (1 680 m).
La ligne de crête mène à un premier sommet (2154 m, sans nom) puis à la Table de Ponce (2 159 m), le deuxième sommet qui dépasse légèrement devant la Marère.
La vue vers l’Ouest. Entre la Marère et le Bergon, on aperçoit à l’arrière-plan le pic d’Anie, le Countendé et le Soum Couey. Sur le deuxième versant vers la droite, on devine le village d’Aydius, entouré de ses zones boisées. Les chevaux sont toujours là, dans les estives.
La vue vers le Nord, vers le Montagnon d’Iseye et en direction de la ville de Pau. En montant au pic Mardas, le relief ne permet pas de profiter pleinement de la vue sur le lac. sa couleur hésite ici entre le vert et le bleu.
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Pendant le retour au col sans nom, le lac est en partie occulté par le relief.
La descente vers le lac, depuis le col sans nom.
Il suffit de suivre le sentier.
Un dernier regard en arrière vers le lac en train de disparaître.
La descente vers le col de la Taillandère, par le même chemin que l’aller.
Suite à de trop nombreuses dégradations et autres actes de vandalisme, la cabane Cure-det-Cam en arrière-plan est définitivement fermée au public. La petite annexe reste disponible.
Elle met à disposition deux couchettes sommaires.
L’annexe, encore ouverte toute l’année.
Pour profiter pleinement des magnifiques panoramas de cette sortie, une paire de jumelles est très utile.
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