Présentation de Calandreto,
identifié avec les décolorations de ses rémiges et surtout, ses bagues n°15.
La face sud du pic du Midi d’Ossau qui a accueilli un certain temps Calandreto, pendant son premier voyage aux Pyrénées (oct. 2018).
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J’éprouve une grande admiration pour le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), un véritable bijou de la Nature.
Certains de ces rapaces peu communs font l’objet d’un suivi personnalisé, avec un nom et une histoire. C’est l’une d’entre elles que je vais vous raconter aujourd’hui, à partir de mes photos personnelles et d’informations relevées sur le net (bibliographie en annexe).
La préparation de cette publication m’a sensibilisé à l’intérêt de photographier systématiquement ce rapace le plus rare d’Europe, pour peut-être l’identifier!
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I- Quelques informations générales sur les populations de Gypaètes barbus
Dans les années 70, ce grand rapace était menacé d’extinction. Il ne restait plus alors en France qu’une dizaine de couples, tous dans les Pyrénées occidentales. En Espagne, l’espèce s’éteignait en 1985 en Andalousie et il ne restait plus alors qu’une quarantaine de couples dans les Pyrénées.
Chez les gypaètes barbus en couple, début septembre – Les parades nuptiales et la visite des nids ont commencé (en bas, à droite).
A partir de 1994, il fait l’objet d’actions de protection et de restauration de l’espèce, avec coopération entre la France et l’Espagne au travers de programmes LIFE.
Le 1er plan gouvernemental français de restauration pyrénéenne débute en 1997 pour une durée de 10 ans.
Dans les Alpes, la réintroduction positive de l’espèce démarre en 1986. Puis en 2003, un programme Life nature « Gypaète barbu dans les Alpes » est mis en œuvre pour l’obtention d’une population autonome sur tout l’arc alpin.
En 2010, un « Plan National d’actions en faveur du Gypaète barbu » est lancé par le Ministère de l’Ecologie pour la période 2010-2020 (1).
Au travers de toutes ces actions, la population des gypaètes a pris de l’essor, mais avec pas mal de déboires.
Aujourd’hui, l’espèce est toujours considérée comme vulnérable dans les Pyrénées françaises, où les effectifs sont passés de 35 à 43 couples entre 2010 et 2020 (avec un arrêt de l’augmentation depuis 2016). Sur ces 10 années, le succès reproducteur moyen est de 0,40 jeune/ponte (2). En 2018, 160 couples sont recensés pour toutes les Pyrénées, françaises et espagnoles.
Dans les Alpes françaises pour la saison 2019-2020, 18 couples matures ont donné lieu à 16 pontes et 11 envols (3).
En Corse où un projet LIFE GYPRESCUE a démarré le 01 octobre 2021, la population est en diminution : 8-10 couples jusqu’en 2008, 4 couples en 2016. Face à cette situation critique, quatre lâchers de juvéniles par groupe de deux individus (couple) ont déjà eu lieu en 2016, 2017, 2019 et 2021.
Au niveau national, la tendance d’évolution actuelle apparaît stable et ce rapace est évalué « Espèce en danger » sur la Liste Rouge ses espèces menacées.
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II- Comment j’ai fait la connaissance de Calendreto
A l’automne 2018, lors d’une randonnée autour du pic du Midi d’Ossau, le vol d’un rapace solitaire attire mon attention. Il est à la recherche de nourriture au pied de la paroi de la face sud de l’Ossau. Il s’agit d’un jeune gypaète. Ils sont si rares que je suis de suite captivé par ses évolutions majestueuses. Il va et vient inlassablement entre le refuge de Pombie et la montagne enveloppée de brume. De temps en temps, il se pose dans les éboulis de la grande raillère où je le perds de vue, puis il reprend son vol à basse altitude.
Le jeune gypaète, scrutant inlassablement les éboulis au pied de l’Ossau. Ses rémiges décolorées sont déjà un signe irréfutable que l’oiseau fait l’objet d’un suivi. Mais par qui?
Il me reste encore pas mal de chemin à parcourir et je ne suis pas seul ; je dois alors le quitter avec regret, après avoir pris quelques photos.
De retour à la maison et lors du traitement des photos de la sortie, j’ai eu la surprise de constater sur certaines d’entre elles que l’oiseau était bagué! Les bagues sont lisibles et la curiosité m’a alors poussé à rechercher des informations sur son identité. L’hypothèse la plus probable est que cet oiseau a été bagué en Espagne mais mes recherches restent vaines ; je n’étais pas alors au courant de l’existence de ces programmes de sauvegarde récents en France.
Ce gypaète m’avait interpelé et je n’aime pas rester sur des interrogations sans réponse! Ce mois d’octobre, j’ai à nouveau effectué une recherche, qui s’est enfin révélée positive! En tapant sur mon moteur de recherche le détail des bagues, j’ai trouvé sur le site du Gouvernement d’Aragon un document daté de Mai 2020 et intitulé « Quebrantahuesos (Gypaetus barbatus) marcados en el Pirineo – Ejemplares sin bandas alares » (4), avec la mention suivante : « Calandreto (FR) – Anilla derecha : plate (15) – Anillas izquierda : negra (15) – Edad : 2 anôs – sexo : M ». C’est mon oiseau!
« Mon » gypaète a bien un nom, Calendreto et ce nom est un sésame pour accéder à une mine d’informations qui confirmeront entre autres son identité, au travers du programme LIFE GYPCONNECT (5).
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III- Le programme LIFE GYPCONNECT
La présence de Calendreto dans les Pyrénées le 19 octobre 2018 est étroitement liée au programme LIFE GYPCONNECT, coordonné par la LPO France (5). Au travers de celui-ci, le Gypaète barbu fait l’objet (entre autres actions) d’une campagne de réintroduction dans les Préalpes (Drôme) et dans le sud du Massif central (Lozère, Aveyron, Gard, Hérault), à mi-chemin entre la population des Pyrénées et celle des Alpes. C’est grâce à ce programme qu’en 2017, le tout jeune Calendreto se lance dans les airs pour la première fois.
Ce programme a pour objectifs principaux de :
_ renforcer sa population générale en France, par la création de nouveaux noyaux de population dans les deux régions précédemment cités,
_ favoriser des mouvements d’oiseaux depuis ces nouveaux noyaux entre les Alpes et les Pyrénées et plus largement rétablir l’existence d’une continuité entre les populations de l’espèce d’Europe centrale et méridionale.
A terme, ces mouvements doivent permettre le désenclavement des populations de gypaètes des Alpes et des Pyrénées par la création d’un corridor de circulation permettant des échanges d’individus entre les différentes régions concernées. La diversité génétique des populations d’oiseaux sera ainsi renforcée.
Des lâchers de jeunes oiseaux sont effectués dans le cadre de ce programme, démarré le 1er septembre 2015 pour une durée de 6 ans, jusqu’au 30 novembre 2021. La plupart sont équipés d’émetteurs GPS et VHF fixés sur un harnais entourant les pattes de l’oiseau, permettant de suivre leurs déplacements au cours de leurs premières années. Les plus grands déplacements concernent surtout des oiseaux dans leur deuxième année.
Le programme prévoyait initialement de libérer 24 oiseaux en 6 ans. Ces objectifs ont été dépassés avec, en décembre 2020, un effectif total de 35 oiseaux libérés dans la zone d’intervention du LIFE (6). Cinq oiseaux supplémentaires (dont deux qui n’ont pas survécu) ont été lâchés sur le site des Gorges de Trévezel (Aveyron) en 2021, portant ce total à 38.
Ce programme se termine en novembre 2021 et va faire l’objet d’un séminaire final, du 25 au 28 novembre 2021 à Die, dans la Drôme. Les bilans positifs déjà constatés permettent d’espérer l’approbation d’un nouveau projet LIFE Nature. D’autres lâchers sont déjà prévus en 2022.
Dans son ensemble, l’opération de réintroduction du Gypaète barbu dans les Grands Causses avait vu le jour plus tôt, en juin 2012. A cette date, les premiers lâchers de jeunes oiseaux débutèrent à partir de deux sites situés en Lozère et en Aveyron, utilisés alternativement. Vous trouverez dans ma bibliographie le lien vers le suivi de ces oiseaux (7).
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IV- Le parcours connu de Calendreto
La plupart des informations qui suivent sont issues du site Life Gypconnect (5).
_ 05 février 2017 : Calendreto naît au centre d’élevage d’Haringsee, en Autriche.
_02 mai 2017 : à l’âge de 3 mois, Calendreto arrive dans les Grands Causses avec Viaduc, un autre mâle né au même centre 7 jours plus tôt. Durzon, un troisième mâle né à la même période, arrive du centre d’élevage de Guadalentin (Espagne). Ils sont déposés ensemble ce jour-là dans une cavité de réintroduction de la falaise des Gorges du Trévezel (sud de l’Aveyron), aménagée pour les lâchers.
Pendant un mois supplémentaire et sous la surveillance permanente de l’équipe du projet qui les nourrit, ils vont s’acclimater au site, en attendant d’être prêts à l’envol.
_ 31 mai 2017 : Calendreto, en compagnie de Durzon et Viaduc, se lance spontanément dans les airs pour la première fois. Dans la nature, le poussin quitte aussi le nid à quatre mois.
Viaduc meurt début 2018 des suites d’une déficience rénale ; à la même période, Durzon meurt empoisonné au carbofuran, un insecticide interdit.
_ Fin mai 2018 : Calandreto, âgé de 15 mois, quitte les Grands Causses pour son premier séjour dans le massif Pyrénéen (qui durera 6 mois).
_ 01 juin 2018 : après avoir traversé la Montagne noire, Calendreto atteint l’Ariège. C’est le 2ème Gypaète du programme à rejoindre les Pyrénées, après Cardabelle.
Cette dernière, née au centre d’élevage de Guadalentin en Andalousie, a été lâchée en 2012 et elle n’a pas été réobservée dans les Grands Causses depuis lors. Sa dernière observation date de mai 2016 en Aragon et juin 2016 en vallée d’Aure. Elle n’est plus identifiable que par ses bagues, plus délicates à lire.
_ mi-juin 2018 : Calandreto fréquente des sites de nourrissage en Aragon, ainsi que le secteur frontalier en bordure de la zone cœur du Parc national (secteurs de Gavarnie et de l’Ossau).
Vue recadrée de Calendreto. En zoomant sur mon écran, j’ai pu lire le N° de la bague de l’oiseau. Sur la patte droite, une bague en alu et sur la gauche, une bague noire.
_ 19 octobre 2018 : j’observe Calendreto, alors âgé de 20 mois, évoluant au pied de la face sud du Pic du Midi d’Ossau, devant le refuge de Pombie.
_ début novembre 2018 : Calandreto repart vers l’Est des Pyrénées.
_ mi-novembre 2018 : Calandreto a rejoint les reliefs audois.
_ 28 novembre 2018 : Calendreto traverse la vallée de l’Aude et rejoint le massif du Caroux, avant de revenir dans les Grands Causses.
_ 04 décembre 2018 : Calendreto, âgé de 22 mois, est de retour dans les gorges de la Jonte, pour une durée de moins de 6 mois.
_ Printemps 2019 : Calendreto, sur sa troisième année, repart pour un deuxième séjour dans les Pyrénées (qui durera 9 mois).
_ mai 2019 : Calandreto parcourt à nouveau les Pyrénées aragonaises.
_ 19 mai 2019 : moment d’inquiétude pour l’oiseau! Les données transmises par la balise GPS de Calendreto indiquent qu’il est immobile.
_ 30 mai 2019 : la balise GPS de Calendreto est retrouvée en Aragon, seule, par les gardes espagnols mobilisés pour l’occasion.
_ 01 juin 2019 : Calendreto est observé en Aragon : il est toujours vivant! Il semble qu’un des liens de son émetteur, prévu pour se rompre après 5 ans, ait lâché plus tôt que prévu.
_ 28 février 2020 : Calendreto, âgé maintenant de 3 ans, est de retour dans les gorges de la Jonte. Il y restera peu de temps. Son marquage alaire a disparu mais les bagues qui m’ont permis de l’identifier sont toujours présentes, alu à droite et darvic noire à gauche, toutes deux chiffrées 15.
_ printemps 2020 : Calendreto, après avoir été observé une dernière fois en Lozère au mois de mars, quitte les Grands Causses pour une destination inconnue. Ce séjour a peu duré, un mois?
_ Mai 2020 : Calendreto est cité sur l’inventaire du Gouvernement d’Aragon, intitulé « Quebrantahuesos (Gypaetus barbatus) marcados en el Pirineo – Ejemplares sin bandas alares » (4).
Il ne s’agit pas là de la preuve d’un troisième séjour dans les Pyrénées! En effet, Calendreto n’a plus de balise. Cet inventaire affiché au format pdf n’est pas effectué en temps réel ; la date du document n’est pas en même temps la dernière date de l’observation de tous les oiseaux qui le composent. Ce document reste cependant primordial pour moi, car il m’a permis d’identifier Calendreto!
Je n’ai pas trouvé la trace d’une quelconque observation visuelle de l’oiseau entre mars 2020 et février 2021, soit pendant pratiquement un an d’absence des Grands Causses. Où est-il passé?
_ 10 février 2021 : Calendreto, maintenant âgé de 4 ans, est revenu dans les Grands Causses. Il vole aux côtés d’Eglazine, une jeune femelle lâchée mi-juin 2020.
Eglazine, équipée d’une balise, part quelques jours plus tard aux Pays-Bas où elle est toujours présente en septembre 2021. Autour du 09 octobre 2021, elle débute son voyage retour vers les Grands Causses, où elle arrive le 24!
_ Septembre 2021 : Calendreto n’est pas dans la liste des oiseaux présents dans les Grands Causses. Cette liste concerne alors : Layrou (né en 2013), Adonis (né en 2014), Cévennes (né en 2019), Aven (née en 2020), Fario (née en 2020), Ophrys (né en 2020), Pradines (née en 2021 au Puy du Fou), Peyre (né en 2021), Pyrénées (née en 2021).
Il n’est pas non plus répertorié en Espagne, dans leur dernière mise à jour du 25 août 2021. Je n’ai plus de nouvelles de lui depuis ce fois de février ; cela fait maintenant 9 mois.
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V- La visite de Calendreto à l’Ossau (19 octobre 2018)
Les photos sont dans l’ordre des prises de vue. On ne voit la balise sur aucune d’entre elles pour une raison simple : dans ses allers/venues, Calendreto est la plupart du temps au-dessus de moi et toujours de dos à l’Ossau.
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Prospection dans la grande raillère.
La présence de Caladrento dérange ce Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), …
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Le Crave insiste et finit par le chasser.
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Ma dernière photo – Calendreto disparaît et je ne peux pas attendre son retour.
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VI- L’avenir de Calendreto
Calendreto est aujourd’hui 30 octobre 2021, âgé de 4 ans 9 mois. Qu’est-il devenu depuis cette observation dans les Grands Causses qui date maintenant de février dernier? Son apparence actuelle a bien changé par rapport à mes clichés ; elle est devenue celle d’un adulte que l’on appelle imparfait (5-6 ans). L’évolution de son plumage ne sera terminée qu’au-delà de ses 6 ans où il sera alors définitivement un adulte.
Il est peut-être en train de rechercher sa future partenaire, ou bien de faire déjà sa connaissance, en prenant son temps. Il a le choix entre remplacer un mâle disparu au sein d’un couple sur un territoire déjà réservé, ou bien coloniser un nouveau territoire avec sa nouvelle partenaire. Ils formeront alors un couple à la vie sédentaire. Leur première reproduction sera plus tardive, pas avant d’avoir atteint l’âge de 7-8 ans et même plus.
Où va t’il s’installer? A ce jour, rien ne me permet de le savoir. Dans le cadre du projet Life Gypconnect, cela serait une belle récompense pour les intervenants s’il s’installait définitivement dans les Grands Causses. Il participerait alors avec sa descendance à la matérialisation de ce corridor de circulation espéré entre les Alpes et les Pyrénées. Il a déjà prospecté les Pyrénées ; qu’en est-il pour les Alpes?
Les réponses à mes questions seront délicates à venir. Calendreto n’a plus de balise qui, de toute façon, serait aujourd’hui en fin d’émission. Il a aussi perdu son marquage alaire qui permet de l’identifier en vol par la décoloration de certaines de ses rémiges (G : 13-14 ; D : 22 à 24). Cette décoloration disparait avec les mues successives entre deux et trois ans. Il ne lui reste que son baguage, qui était déjà difficile à lire sur mes photos prises au téléobjectif et zoomées, quand il n’avait alors que 20 mois.
Je souhaite, un jour, pouvoir fermer cet article avec d’heureuses nouvelles sur Calendreto et sa progéniture.
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VII – Le marquage alaire des gypaètes en Espagne
L’Espagne pratique le marquage alaire à partir de bandes plastiques de colorations différentes avec des lettres/chiffres. Vous verrez leur suivi dans le document (8). Ces bandes, qui m’interpellent dans le ciel pyrénéen, sont parfois une source d’infection au niveau de la fixation sur l’aile de l’oiseau (Voir l’histoire du gypaète Biès dans mes archives).
Voici un exemple de ce marquage avec deux gypaètes adultes évoluant ensemble le 23 juillet 2019 au-dessus des lacs d’Anayet (Aragon), près de la frontière avec la France :
Marquage alaire 2F sur des bandes Rouge (gauche) et Jaune (droite) : il s’agit de Bolisna, un mâle territorial reproducteur sur sa 9ème année lors de l’observation. Il est retrouvé mort dans la vallée d’Izas (Aragon) en mai 2020.
Marquage alaire V92 sur des bandes blanche (gauche) et bleu clair (droite) : il s’agit de Ainsa, une femelle non territoriale âgée de 10 ans lors de l’observation.
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VIII- Bibliographie
_ (1) Le Plan National d’Actions en faveur du Gypaète barbu 2010 – 2020 :
www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PNA_Gypaete_barbu_2010-2020.pdf
_ (2) Fin du Plan National d’Actions (PNA) 2010-2020 – L’heure du bilan LPO Aquitaine :
fr.calameo.com/read/00148599973ec22486968
_ (3) Bilan saison 2019/2020 Alpes françaises :
www.gypaete-barbu.com/upload/wysiwyg/Bilan%202019_2020%20alpes%20fran%C3%A7aises.pdf
_ (4) Quebrantahuesos (Gypaetus barbatus) marcados en el Pirineo :
www.aragon.es/documents/20127/21133283/Quebrantahuesos+marcados+en+el+Pirineo.+Ejemplares+sin+bandas+alares%C2%A0.pdf/f17856ae-4bf8-3674-17f2-fd0a0c36704b?t=1588852504387
_ (5) Le programme Life Gypconnect :
gypaetebarbu.fr/life-gypconnect/
_ (6) La Plume du Life n° 8 de décembre 2020 (Lettre d’information du programme Life Gyconnect) :
fr.calameo.com/read/004125628e5fd1f78947c
_ (7) Le suivi des oiseaux lâchés dans les Grands Causses depuis 2012 :
rapaces.lpo.fr/gypaete-grands-causses/le-suivi-des-oiseaux
_ (8) Suivi des Gypaètes barbus identifiés en Espagne (vivants, morts et disparus) :
quebrantahuesos.org/seguimiento-de-ejemplares-vivos-list/
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