Un vallon sauvage et bucolique.
La rencontre avec des cabris, un moment « magique ».
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Cette publication présente en photos une sortie dans un vallon bucolique des Pyrénées où on se sent bien, tout particulièrement en saison estivale loin de la foule. On peut s’y surprendre à parler à voix basse, pour ne pas troubler la quiétude de cet endroit préservé. Peu fréquenté, je ne tiens pas particulièrement à attirer l’attention sur lui mais la montagne est là pour tous. Mon site s’adresse aux gens qui apprécient et respectent la Nature : cette publication est pour eux. Vous trouverez facilement sur d’autres sites des publications sur le même endroit, orientées exclusivement « topo ».
Les photos sont prises à deux moments différents, mi-août 2019 avec un téléobjectif pour observer la faune et mi-août 2020, avec un grand angle pour les paysages.
La sortie représente un dénivelé positif de 850 m pour une distance de 17,5 km. La météo était superbe pour les deux sorties.
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Le parking du Puntas, à une heure matinale.
(1) Départ du parking du Puntas (1 460 m), quasiment vide de bon matin. Au retour, il sera … quasiment plein avec les vacanciers venus admirer la cascade du Pont d’Espagne, ou se promener autour du lac de Gaube (1 725 m).
Le gave du Marcadau, sous les premiers rayons matinaux.
Le sommet caractéristique en crête de coq de La Cardinquère (2 509 m).
La plateau du Cayan (1 730 m).
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(2) On emprunte ensuite dans la forêt de conifères un sentier raide et peu fréquenté, utilisé pour la transhumance des chevaux.
On remonte le long de ce ruisseau qui coule, très discret, à main droite dans un ravin.
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Le paysage en contrebas, par une trouée au travers des branches de sapins.
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Le sentier monte en lacets courts et raides.
Le sentier remonte dans la forêt ombragée dans un magnifique décor.
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La pente s’atténue.
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Après oh45 de montée abrupte dans la forêt, le paysage va bientôt s’ouvrir.
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(3) L’arrivée à l’entrée du vallon de Pouey Trenous (1 950 m), sur un plateau herbeux (+/- 2h00 depuis le départ). On continue ensuite tout droit vers le fond du vallon.
Le ruisseau à l’entrée du vallon : encore en eau au début de l’été, il est maintenant à sec. En fait, l’eau disparaît au milieu des blocs à une centaine de mètres en amont (au niveau d’une cascade qui sourdit) et va resurgir un peu plus bas pour continuer sa descente dans le ravin de la montée. Le silence est impressionnant, comme si tout était figé.
Les méandres du ruisseau à l’entrée du vallon.
Le sentier est parfois peu marqué. Il suffit cependant de suivre le ruisseau à main droite.
L’eau apparaît.
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Au milieu des rochers, les passereaux habituels de montagne sont présents, avec la progéniture de l’année : ici, un Rouge-queue et un Accenteur mouchet juvéniles.
Derrière ce pin à gauche, un laquet va apparaître (altitude 2 005 m – 6km900). A main gauche, la crête des Counillères.
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(4) En face, le promontoire rocheux arrondi (suivi d’un second promontoire) sépare le vallon en deux passages. Le passage de gauche est dans des éboulis. L’itinéraire du jour remonte sur la droite en longeant le ruisseau, en le gardant à main droite (c’est aussi l’itinéraire pour monter à la brèche Peyrot (2 650 m).
Le laquet apparaît, presque à sec en cette période (présent sur la carte IGN au 1 : 25 000).
Quelques marmottes (Marmota marmota) ont élu domicile en bordure des éboulis longeant le laquet.
Les chevaux sont les seuls témoignages d’une activité humaine dans le vallon (avec quelques cairns). Vraiment à gauche, la crête des Counillères continue jusqu’au pic Peyrot (2 702 m), au second-plan et quasi-invisible.
Des chevaux bien paisibles, indifférents à la présence humaine.
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Le sentier suit le ruisseau, dans un magnifique décor.
Un Venturon montagnard (Carduelis citrinella) mâle prend un bain. Le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) est en principe également présent.
Le sentier remonte en pente douce. Une toute petite cascade.
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Un marmotton peu farouche, dans les éboulis.
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Encore un petit montagnard que j’aime bien.
Et un autre qui chante.
Il y a aussi quelques Venturons femelles et des juvéniles.
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(5) Derrière un 2ème promontoire rocheux que l’on ne voit pas encore sur la gauche, il y aura deux possibilités de direction :
_ bifurquer à main gauche vers la brèche Peyrot (c’est la boucle qui redescend vers le lac du Chabarrou, puis le lac de Gaube et le parking),
_ continuer tout droit vers le fond du vallon : c’est l’itinéraire de retour pour ceux qui font la boucle dans l’autre sens, en passant par le Chabarrou Nord. C’est également la direction pour le laquet de Pouey Trénous, appelé aussi lac Wallon, situé à l’écart du passage habituel des randonneurs et l’une des sources du ruisseau. Ce sera la direction pour cette sortie.
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(6) Après avoir passé le premier promontoire rocheux en continuant à suivre le ruisseau, le paysage s’élargit.
Le ruisseau, toujours présent, passe en contrebas au niveau du premier pin.
(1) pic des Isardères (2 724 m) – (2) pic Chabarrou Nord (2 925 m) – (3) Brèche pour redescendre du Chabarrou Nord (boucle par le lac de Gaube et le lac du Chabarrou) – (4) Brèche du Pouey Trenous (2 740 m) – (5) Pic du Gerretet (2 862 m) – (6) laquet de Pouey Trénous, appelé aussi lac Wallon (2 308 m).
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(6-1) Pour aller vers la brèche Peyrot, on bifurque pour monter vers la gauche, à peu près au niveau du 2ème des trois pins alignés (côte 2 150 m), après le deuxième promontoire rocheux situé au bord du cadre de la photo. Je ne me rappelle pas avoir vu de cairn sur place pour indiquer la direction.
Zoom sur le sommet caractéristique du pic des Isardères (2 724 m).
La vue (à main gauche) vers la montée raide dans les éboulis en direction de la brèche Peyrot (2 650 m), à gauche des Isardères. Elle n’est visible qu’au dernier moment. La Flèche rouge indique sa direction (le pic Peyrot, à main gauche de la brèche, est au second plan de la flèche). A la brèche, on bascule vers le lac du Chabarrou (2 302 m) puis le lac de Gaube (1 725 m) pour revenir au parking.
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(6-2) Pour le laquet, on continue sans changer de direction, en suivant les cairns.
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A gauche, les Isardères.
(7) Puis on passe à droite entre le 2ème et le 3ème pin de la photo ci-dessus.
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(8) Le laquet est proche. Après avoir un peu hésité au milieu des gros blocs situés sur la droite, …
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(9) Un joli petit laquet apparaît, à l’écart.
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Vue panoramique sur le laquet, dont le niveau est constant. C’est la source du ruisseau que l’on remonte en permanence.
(10) L’arrivée au laquet. Le laquet de Pouey Trenous ou lac Wallon (altitude 2 308 m – 3h15 environ), ne porte pas de nom sur la carte IGN 1647 OT au 1 : 25 000. Il fait une superficie d’environ 2 000 m2. La source de mon information est citée en fin de publication. Je n’en ai pas trouvé la confirmation autre part. Je trouve cependant cette dénomination justifiée.
Le laquet et sa forme triangulaire,
Depuis les abords du lac, on aperçoit en contrebas le sommet du promontoire rocheux cité plus tôt et longé à main gauche pendant la montée. Il me semble cependant préférable pour le retour de reprendre l’itinéraire de l’aller.
Le vallon fait partie du domaine de l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), mais aussi …
… des Isards ! Je me suis régalé! Ici, trois femelles, …
Deux femelles, quatre cabris,
Deux femelles, trois cabris,
C’est la première fois que j’entendais des isards bêler, dans un silence impressionnant et propice. Les mères et les petits émettent ces sons quand les uns sont momentanément égarés et/ou les autres recherchent leurs petits.
Trois femelles, trois cabris,
Une femelle et son cabri, à l’écart de la harde,
Le genre de composition que j’aime bien !
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(11) Pour le retour, on prend un chemin identique à l’itinéraire aller.
A gauche, le deuxième pin cité à la montée. L’itinéraire vers la brèche Peyrot part sur la droite.
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A main droite, les deux promontoires de l’aller et le ruisseau qui restera à main gauche.
Encore un rouge-queue juvénile.
Et encore un Venturon montagnard. Ils aiment bien, en particulier, les graines du pin à crochets.
Une petite Grenouille rousse au milieu de quelques autres, dans une zone adjacente au ruisseau.
Le pic de Gaube (2 377 m).
Lepic de Gaube (2 377 m), en face ; en remontant sur la droite, la crête des Counillères.
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Le laquet presque asséché de l’aller et ses marmottes.
Le premier plateau herbeux, au début du vallon.
C’est aussi agréable au retour qu’à l’aller – On ne s’en lasse pas.
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Le sentier passe dans des éboulis et domine le ruisseau.
La volonté de pousser du pin à crochets.
Les sureaux ajoutent une note très colorée dans le paysage.
Un dernier regard, avant de quitter le vallon de Pouey Trenous.
A l’approche de la forêt, le paysage se referme.
La traversée rapide de la queue d’un pierrier,
Le pierrier à main droite, en direction du pic de Gaube.
L’entrée dans la forêt.
Le début du sentier dans la forêt.
La descente abrupte, qui peut être glissante sur du gravier roulant.
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On retrouve le gave du Marcadau, …
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…, puis la cascade du Pont d’Espagne, …
Au Pont d’Espagne, les eaux du gave de Gaube (cascades supérieures) reçoivent sur sa rive gauche celles du gave du Marcadau pour donner le gave de Jéret (cascade inférieure).
…, et le passage classique en contrebas du Pont d’Espagne (construit en 1886), en respectant les gestes barrière (ben, oui, on ne devrait jamais les oublier !). A partir de là, le gave de Jéret (et ses nombreuses cascades sur le chemin éponyme, dont celle du Cerisey) descend jusqu’à la Raillère, où ses eaux se mélangent à celles du gave du Lutour (cascade du Lutour) pour donner le gave de Cauterets.
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Source bibliographique pour les informations sur le laquet de Pouey Trenous : https://www.lacsdespyrenees.com/lac-1947-Lac%20de%20Pouey%20Tr%C3%A9nous.html
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