Un brocard ayant évacué son excès de testostérone dans l’herbe d’une jachère.
L’apparition prudente d’un autre brocard que je connais bien.
Les belles soirées d’été ont commencé! C’est le moment d’aller prendre l’air dans la Nature au coucher du soleil. La faune nocturne s’est déjà réveillée et commence à circuler.
Les champs de luzerne et les prairies qui bordent la maison ont été fauchés. Les rongeurs sont maintenant à la merci du Renard roux qui se régale.
Alors que les chaudes effluves d’herbe séchée envahissent l’atmosphère, la luminosité va baisser progressivement. Les brocards, plus craintifs que les chevrettes, quittent la fraîcheur du sous-bois et se laissent facilement approcher. Ils ont une mauvaise vue et la chute de la lumière du jour donne l’occasion d’en faire des portraits à découvert, pourvu qu’ils ne nous sentent pas.
J’aime bien immortaliser le chevreuil en ombres chinoises. Voici quelques photos!
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Le soleil va bientôt disparaître à l’horizon.
Comme tous les soirs au coucher du soleil, l’Elanion blanc survole la luzerne à la recherche de ses proies. Sa journée est bientôt finie ; il va laisser la place aux rapaces nocturnes.
Un brocard sort du bois.
Il profite de la douceur du soir sur sa couchette.
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Le ciel va bientôt prendre de nouvelles couleurs.
Un autre brocard apparaît.
C’est un brocard dit « assassin » avec deux simples dagues, facile à reconnaître d’une année sur l’autre.
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Il est paisible et me laisse le photographier.
Celui-ci est en train de brouter l’herbe qui repousse déjà. La presse agricole à balles rondes devrait rapidement conditionner l’herbe fauchée.
La luminosité a bien chuté. Sans contre-jour, je ne vois plus grand chose.
Une silhouette familière apparaît vers le couchant!
Le Renard est là, lui aussi!. Il circulera toute la nuit sur son territoire selon un circuit bien établi.
La nuit arrive!
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Sur le chemin du retour, quelques (rares) vers luisants brillent dans la nuit, à même le sol : mes dernières lumières de la soirée!
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