Le maître d’orchestre de la publication – « Coco », Faisan de Colchide.
La parade amoureuse du Troglodyte mignon! Tous les jours, il nous a enchanté avec ses vocalises!
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La longue période de 55 jours de confinement à la maison nous a été plus supportable avec la venue régulière de deux invités surprise, un couple de Faisans de Colchide. Ils nous ont tenu compagnie, sans un quelconque agrainage ou toute autre tentative de domestication. Ils ont gardé leur naturel sauvage. Par la même occasion, nous avons ouvert un peu plus les yeux sur toute la biodiversité qui nous entourait et que je mets en avant dans cette publication.
Ces deux faisans sont le fil conducteur du reportage en photos qui suit.
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16 Mars 2020, veille du confinement
On a frappé! Et … voilà notre première rencontre avec le couple de Faisans de Colchide. Le mâle viendra par la suite régulièrement se quereller avec son image devant les baies vitrées de la maison.
Le Faisan de Colchide est un oiseau que j’affectionne. Certains d’entre nous ne l’assimile qu’à un gibier de tir lâché la veille de l’ouverture de la chasse. Je vois en lui un oiseau fier, capable de se défendre et de survivre en milieu hostile pour peu que l’on lui laisse la possibilité de faire ses preuves! La femelle, très discrète, a elle aussi toute ma sympathie!
Les chevreuils déjà habitués des lieux vont continuer à nous tenir compagnie. On a une chevrette et ses deux chevrillards, deux femelles nées en mai dernier.
La chevrette et ses deux chevrillards (faons de plus de 6 mois).
Curieux, les chevreuils inspectent tout changement inhabituel dans cet environnement qu’ils connaissent bien. Ici en début d’année, cette petite femelle chevrillard est venue renifler un chêne couché par l’une des deux tempêtes hivernales.
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mardi 17 mars 2020, jour J du confinement
C’est une date particulière que l’on va garder à l’esprit pour longtemps à moins bien sûr que nous ayons « la mémoire courte », ce qui ne m’étonnerait pas. Nous voilà retenus à domicile avec des déplacements restreints à l’essentiel. Ces mesures seront moins contraignantes à la campagne qu’en ville, dans la mesure où on vit mieux ces conditions-là dans un jardin que sur un balcon.
A partir de midi, les bruits engendrés par l’activité humaine ont considérablement diminué, pour ne pas dire disparu! Une atmosphère très particulière s’est rapidement installée, les rues fréquentées sont devenues désertes : un moment inoubliable, que même les plus anciens vivant dans un environnement urbain n’avaient pas connu jusqu’alors. Alors que l’on entend généralement le bruit de fond des gros véhicules passant sur notre D943, le silence qui persiste nous interpelle!
La Nature, libérée, va enfin s’exprimer! On a redécouvert le chant des oiseaux. La faune sauvage a progressivement réinvesti certains espaces dont elle avait été chassée depuis fort longtemps. « L’Homme se retire, la Nature s’installe ».
Ce brocard nous est devenu familier. Il est le mâle dominant et a déjà dissuadé ses concurrents. Ses velours ne vont pas tarder à tomber.
A l’arrière-plan, la culture de colza commence à fleurir.
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21 mars 2020, jour J du confinement + 4
Le Rougequeue noir femelle, sur une feuille du bananier.
Les Rougequeues noirs sont revenus nicher à la maison, comme tous les ans à la même époque. Ceux que l’on observe chez nous ont passé l’hiver en Espagne et en Afrique du Nord. Ce jour, j’ai aussi entendu le Coucou gris. Le Loriot d’Europe est arrivé il y a trois jours, le 18! Le printemps est bien là!
La Mésange à tête noire.
L’herbe repousse ; elle fait l’affaire des chevreuils.
Ce petite monde visite régulièrement la pelouse naturelle, que je vais laisser en friche jusqu’à l’automne.
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22 mars 2020, jour J du confinement +5
Le brocard avec l’une des jeunes femelles. Il a perdu ses velours.
Leur mue du pelage a débuté. Au premier plan, les narcisses fleurissent.
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25 mars 2020, jour J du confinement + 8
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Les visites des faisans continuent chaque jour, avec la rosée matinale.
« Madame » sur la pelouse à l’état naturel (ne pas confondre avec un état d’abandon car elle demande de l’entretien).
En face, Monsieur.
Les deux, ensemble. Madame reste toujours en retrait.
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C’est la dernière apparition des deux jeunes femelles sur notre terrain.
Aucune des jeunes femelles n’est, depuis le 25 mars, revenue à la maison. Les jeunes de l’année précédente quittent leur mère pour un nouveau territoire.
Pour la quatrième année consécutive, la mère va s’absenter pendant quelques semaines. Elle mettra bas dans un endroit isolé d’ici six semaines environ. Elle va en principe revenir nous voir avec ses nouveaux faons fin juin-début juillet pour la saison des pommes, si tout va bien.
« Mon locataire » avec, en arrière-plan, le champ de colza en fleurs.
Après la perte de ses velours, notre brocard dans la force de l’âge est opérationnel pour chasser plus fermement les jeunes prétendants de son territoire. Il règne ici depuis plusieurs années. A partir de la mi-juillet, il va faire la cour à la chevrette qui abandonnera temporairement ses faons déjà autonomes pour être fécondée.
La bordure de notre terrain est un endroit de passage de la faune sauvage entre deux versants de coteau. Il ne faut surtout pas clôturer!!!
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30 mars 2020, jour J du confinement + 13
Notre brocard, « célibataire » depuis peu, s’est battu il y a deux jours avec un adversaire qui voulait s’installer chez nous (ou plutôt chez lui). La mue de son pelage s’accélère au niveau de l’encolure.
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01 avril 2020, jour J du confinement + 15
Cela fait maintenant 15 jours que le couple de faisans passe nous voir tous les jours. Après ce cliché, Monsieur va disparaître.
Une Salamandre tachetée, découverte en déplaçant un tas de bois.
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05 avril 2020, jour J du confinement + 19
Ma première observation d’un Pic noir à la maison, sur un pin parasol. En arrière-plan, on devine le colza du champ voisin, qui a bien fleuri.
L’observation du Pic noir dans le Vic-Bilh est rare ; depuis peu, il semble vouloir s’y installer.
L’un des pins parasols, couché par l’une des deux tempêtes de ce début d’année (beaucoup d’arbres ont été à terre). Il est devenu un perchoir qui attire du monde.
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08 avril 2020, jour J du confinement + 22
Madame se promène seule sur une allée traversant la pelouse naturelle.
On ne voit plus le compagnon de Madame depuis plusieurs jours. Je commence à m’inquiéter.
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09 avril 2020, jour J du confinement + 23
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Les Grenouilles rieuses profitent du soleil dans notre mare. Les concerts nocturnes ont commencé.
Le mâle Troglodyte mignon, en pleine opération de séduction.
Les Merles noirs sont très occupés. Plusieurs nichées sont à nourrir un peu partout dans les haies entourant la pelouse, très fournie en pâquerettes, pissenlits et boutons d’or.
J’installe des nichoirs à mésanges. C’est la première année où je prends le temps de m’en occuper. En fait, ils ne seront visités que pour vérifier s’il n’y a pas de quoi se nourrir à l’intérieur. Les oiseaux ne sont pas en manque de possibilités pour nicher!
Un trou d’accès au nid de 28 mm convient très bien à la Mésange bleue. Le 34 mm convient particulièrement à la Mésange charbonnière et à la Sittelle torchepot.
La glycine est en pleine floraison. La chatte de la maison, « Minette », pose, … un instant seulement. On l’a recueillie amaigrie sur notre terrain il y a deux ans et depuis, elle est restée mais elle ne fait pas confiance à n’importe qui. C’est une bonne élève qui ne s’intéresse qu’aux rongeurs et … aux croquettes.
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10 avril 2020, jour J du confinement + 24
C’est la saison des amours! Cà coasse une bonne partie de la nuit!
Quand on ne peut aller voir la Huppe fasciée, elle vient à vous : une huppe est venue à la maison aujourd’hui. Je l’entendais chanter depuis quelques minutes et elle est venue se poser juste devant moi sur un mûrier platane et … pas d’appareil photo! Dans la région, elles ne font à ma connaissance qu’une halte ; je n’en ai pas encore vue s’installer pour nicher.
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La Huppe Fasciée, lors de sa dernière venue à la maison il y a deux ans presque jour pour jour (12 avril 2018). Je n’en avais pas revu depuis cette date.
La Huppe fasciée est un oiseau migrateur très exotique. Elle arrive en France avec le début du printemps et jusqu’au mois de mai. On peut entendre le mâle chanter jusqu’en juin. Elle retourne sur ses lieux d’hivernage dès que la nidification est terminée de la mi-juillet à la mi-octobre, en direction du sud de l’Espagne et du Portugal et surtout l’Afrique de l’Ouest.
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11 avril 2020, jour J du confinement + 25 : la réapparition du coq faisan
On avait pris l’habitude de recevoir la visite du couple de faisans chaque matin. Difficile de manquer ce rendez-vous, car le Coq faisait un peu de tapage en se querellant avec son reflet dans les baies vitrées. Depuis plusieurs jours, Monsieur manquait à l’appel et seule la Poule a continué ses visites, fidèle au même créneau horaire mais restant à l’écart, toujours très discrète. Aucun chant triomphant du Coq dans les environs!
Je sais que la reproduction est en principe déjà assurée car j’ai vu le coq à l’oeuvre à plusieurs reprises. Je sais aussi qu’il n’assume plus rien par la suite ; il laisse la Poule se débrouiller. Est-ce pour cela qu’il est parti? Mais le doute m’a traversé, non pas à l’encontre du renard mais plutôt vis à vis de quelques chiens qui divaguent.
On s’était bien habitués à sa présence, il nous manque. Maintenant, on l’appelle même affectueusement « Coco »!
Hier, la Poule n’est pas venue elle non plus au rendez-vous. A-t’elle commencé à couver? Ou, … a-t-elle elle aussi fait une mauvaise rencontre? Décidément, que de doutes quand on a le temps de les observer!
Aujourd’hui, au 10è jour d’absence, jolie surprise! « Coco » est apparu, à l’heure et accompagné de Madame! Demain, c’est Pâques! Ressuscité, … avec un jour d’avance? Ou l’a-t-elle simplement ramené à la maison?
En tous cas, il est revenu, calme, détendu et se tenant maintenant lui aussi à l’écart. Plus de chant triomphant! Bon, tout rentre dans l’ordre! Je regrette même d’avoir douté de sa capacité à se défendre et d’avoir pensé à une bête rousse ou autre bête à quatre pattes qui a peut-être déjà besoin de nourrir ses petits.
En fin de journée – Le retour de Coco qui suit Madame. Elle n’a toujours pas commencé à couver.
Les Merles, ici une femelle, sont de plus en plus actifs sur la pelouse.
Cà circule pas mal sur l’herbe, il y en a pour tout le monde : pivert, merles, verdiers, pinsons des arbres, serins sini, corbeaux, …
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12 avril 2020, jour J du confinement + 26
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Toujours là! Une présence qui nous fascine, surtout après la petite alerte de ces derniers jours. Pourquoi avoir douté de leur capacité à faire leur place dans un milieu naturel, même hostile?
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13 avril 2020, jour J du confinement + 27
La visite du soir du brocard. J’aime beaucoup ses bois, bien perlés. Le poil définitif commence à s’installer au niveau de l’encolure, plus roux et moins fourni. Il raffole de toutes les jeunes pousses de la pelouse naturelle. Jeunes chênes de l’an dernier, pissenlits, etc.
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17 avril 2020, jour J du confinement + 31
« A l’écoute »! Bien que ce terrain soit un havre de paix pour la faune sauvage, le danger n’est jamais bien loin, même en période de restriction de circulation! J’en entretiens les abords, pour maintenir la visibilité face aux dangers potentiels!
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18 avril 2020, jour J du confinement + 32
Madame, que l’on voit moins régulièrement que son compagnon. Je me dis parfois qu’elle a commencé à couver, eh bien non!
« C’est quoi, cet objet »? Un leurre pour attirer les canards sauvages la nuit sur la mare, poussé hors de l’eau par un fort coup de vent.
Et c’est parti pour « le cri du Coq » – Il lance un avertissement rauque et puissant pour marquer son territoire tout en tendant son cou!
C’est déjà terminé. Un cri de temps en temps, çà suffit pour prévenir les congénères (il y en a) qu’il est « chez lui ».
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20 avril 2020, jour J du confinement + 34
La pluie ne refroidit pas les ardeurs. « Coco » va perdre une partie de ses longues plumes de la queue lors de cet épisode pluvieux.
Un Triton marbré (un mâle), profitant de l’humidité ambiante.
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22 avril 2020, jour J du confinement + 36
Une Sitelle torchepot sur le tronc du mûrier platane.
Le Geai des chênes. Avec les écureuils, les geais s’occupent des glands restés à terre.
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25 avril 2020, jour J du confinement + 39
Un visiteur nocturne. Il a passé cet hiver dans le bûcher, encore envahi par les feuilles mortes.
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26 avril 2020, jour J du confinement + 40
En soirée – Un Loriot d’Europe, un mâle d’un jaune d’or éclatant, vient enfin se poser à proximité, à la cime d’un acacia.
Les Loriots d’Europe sont très difficiles à observer. C’est un oiseau des feuillages, farouche et mobile.
Très original en couleurs, un alyte accoucheur avec la « banane ». Ils sont rares chez nous.
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02 mai 2020, jour J du confinement + 46
Un Rougequeue noir juvénile, récemment sorti du nid construit dans le garage.
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04 mai 2020, jour J du confinement + 48
C’est également la période de reproduction des rainettes méridionales. Leurs chants se mélangent avec ceux des grenouilles à l’approche de la nuit, autour de la mare.
La Libellule déprimée, un mâle. C’est la plus commune en ce moment autour de la mare.
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05 mai 2020, jour J du confinement + 49
Un Gobemouche gris. C’est la première fois que j’en observe à cette période de l’année.
Le Gobemouche gris est un migrateur. Il arrive début mai et quitte l’Europe à partir d’août jusqu’à la mi-octobre pour rejoindre ses quartiers d’hiver en Afrique tropicale (migrateur transsaharien), tant en savanes qu’en forêts tropicales. Lors de sa migration post-nuptiale, il est bien plus fréquent de l’observer.
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06 mai 2020, jour J du confinement + 50
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La visite de courtoisie de « Coco ». Les plumes de sa queue ont perdu de leur superbe. La dernière longue plume va disparaître à l’épisode pluvieux suivant.
Nos sorties pendant cette période particulière que je n’aime pas nommer sont permises avec un protocole bien spécifique à respecter. Il m’arrive alors de rencontrer le couple de faisans à l’extérieur de chez nous. Ils ne sont pas « apprivoisés »! Cela me rassure.
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07 mai 2020, jour J du confinement + 51
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Depuis plusieurs années maintenant, un à deux couples de palombes nichent près de la maison.
Je vois de temps en temps ces palombes venir sur la pelouse à la recherche de nourriture ou en compagnie des jeunes. Fin août à début septembre, elles disparaissent.
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08 mai 2020, jour J du confinement + 52
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L’herbe a bien poussé.
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« Coco » et sa compagne, ensemble dans la jachère fleurie. C’est la dernière fois que je vois Madame, avant quelques jours : elle va enfin couver.
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09 mai 2020, jour J du confinement + 53
Le Pic noir est revenu! (pas sûr que cela soit le même). Il va faire son show sur ce « vestige » de pin parasol, un souvenir de l’une des tempêtes de ce début d’année.
Les oisillons de Pinsons des arbres sont nés, dans un érable près de la porte d’entrée. Je les entendais depuis plusieurs jours et j’ai pu les photographier en prenant les précautions.
Les merles juvéniles commencent à envahir la pelouse.
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10 mai 2020, jour J du confinement + 54
Il fait chaud pour le Pivert. A ses pieds, l’herbe « s’épanouit » de plus en plus.
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11 mai 2020, jour J du confinement + 55
La Chenille du Machaon.
Le Machaon ou Grand porte-queue sur une fleur de Luzerne (juillet 2019).
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11 mai 2020, jour J + 55 et fin du confinement
Depuis ce lundi 11 mai 2020, nous pouvons de nouveau sortir librement. Que va faire la faune? A la maison, rien ne change. La pelouse naturelle sans clôtures est un havre de tranquillité.
16 mai 2020 – Madame couve et « Coco » prend le soleil à la maison, placide, se déplaçant en même temps que les rayons de soleil.
Madame est allée pondre à un endroit secret pour moi depuis quelques jours déjà ; je ne l’ai pas revue depuis le 8 mai. La couvaison dure 3 semaines environ. Les terres en jachère qui m’entourent ont été depuis fauchées et l’herbe embottelée. A-t-elle été dérangée pendant la couvaison? Je verrai bien si des faisandeaux pointent le bout de leur bec, normalement fin mai/début juin!
21 mai 2020 – La mue du poil est terminée et la saison des pommes a commencé chez les chevreuils. Ce brocard de passage a fait une incursion dans le dos de mon locataire permanent.
01 juin 2020 – Des cris inhabituels du couple de faisans me font sortir précipitamment de la maison : ils sont tous les deux en train de chasser un chat errant, que l’on aperçoit à l’orée du bois!!! Ils vont le poursuivre et le chasser sur plusieurs dizaines de mètres bien qu’il fasse front, jusqu’à ce qu’il prenne la fuite.
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Ce cliché clôture ma publication. Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé : ce chat a-t-il prédaté les oisillons au nid? Je pense que oui! La colère de la Poule, habituellement si discrète m’a interpelé! A partir du 1er juin, le couple nous a quitté et on n’a plus eu de leurs nouvelles.
Ça ressemble au Paradis. Ton confinement semble savoir été bien utilisé et distrayant. Et comme toujours les photos sont magnifiques.
Vraiment superbe, bravo !