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L’Isard des Pyrénées à la période du rut en val d’Azun

Isard val d'Azun

Dans le val d’Azun (19 novembre). Un bouc au soleil!

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Le val d’Azun est la plus occidentale des vallées des Hautes-Pyrénées. Situé dans le Parc national des Pyrénées et au cœur d’un territoire de montagne, il est à la fois tourné vers la Bigorre et le Béarn.

le pic du midi d'Arrens (2 267m)

En arrière-plan, le pic du midi d’Arrens (2 267m), le moins cité des trois pics du midi des Pyrénées.

La vallée d'Arrens-Marsous

La vallée d’Arrens avec un aperçu du village d’Arrens-Marsous au premier-plan. Au milieu dans les nuages, le Palas (2 974m) avec, devant, le Courouaou (2 691m) et le Batboucou (2 651m) à droite. Tout à droite, le pic Arrouy (2 708m), reconnaissable au petit éperon rocheux en contrebas et à gauche .

A ce jour, je n’ai pas trouvé de définition satisfaisante pour l’utilisation du mot « val » dans les Pyrénées. En fait, le Val d’Azun est composé de trois vallées, celles d’Arrens, d’Estaing et de l’Ouzom. Agricole et pastoral, il a su garder son patrimoine naturel, culturel et bâti avec ses villages authentiques. A l’abri des grands flux touristiques, la nature y est préservée avec des aménagements respectueux de l’environnement pour la pratique de la randonnée et du ski de fond. Il est dominé par le Balaïtous qui culmine à 3 144 m d’altitude.

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La fin de l’année est marquée par des événements importants pour la faune des Pyrénées ; en particulier, le rut de l’isard et celui du bouquetin. Pour ces deux espèces, il a lieu en même temps durant la période de novembre à décembre. Cette année 2019 est particulière : il n’avait pas autant neigé en ce mois-ci depuis l’hiver 2008. Cela a peu perturbé les mœurs des animaux à ce moment crucial pour leur reproduction. Chassés des hauteurs par la neige, ils sont descendus plus tôt que prévu vers une nourriture accessible. Je pense surtout aux isards, bien plus nombreux et plus faciles à observer que le bouquetin. Je n’ai pas eu encore le plaisir de rencontrer ce dernier côté français après les lâchers récents commencés en 2014.

Lors de cette sortie du 19 novembre dernier, je n’ai pas vu de harde de femelles avec leurs chevreaux. J’ai quand même pu photographier trois mâles isolés : à cette période, ils sont en effet moins farouches. Immobiles sur le versant exposé au soleil matinal, ils se prélassaient tout en surveillant attentivement les alentours. Comment peut-on les distinguer d’une femelle sur mes clichés? C’est très facile, par la présence du pinceau pénien!

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Le premier bouc, sur un petit promontoire :

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Ce bouc a senti quelque chose et s’est brusquement redressé.

Sur les clichés suivants, il détale dans la pente pour se réfugier dans un bois en contrebas. 

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Le bondissement de l’isard dans la descente, en plusieurs clichés.

Isard val d'Azun

A l’approche du sous-bois, le bouc ralentit et va tranquillement se mettre à l’abri. En fait, il a réagi à la présence d’un petit groupe de randonneurs en train de descendre.

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Le second bouc de la sortie, lui aussi en poste sur un promontoire :

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Très placide, il se déplace dans la neige immaculée de la nuit précédente.

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Le troisième bouc, qui prend lui aussi tout son temps pour s’éloigner  : 

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Isard val d'Azun

Ce sera ma dernière observation de la sortie.

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